MARX, Karl. Charles LONGUET, traducteur.
Salaires, Prix, Profits, par Karl Marx. Traduction par Charles Longuet. Deuxième édition.
Paris, Giard et Brière, 1912
1 plaquette in-12 (18,8 x 12 cm), broché de 101 pages, 1 page de table des matières (avec catalogue de l'éditeur au verso), couvertures en papier jaune imprimées en noir. Très bon état. Les couvertures sont restées très fraîches. Bon papier. Cachet de Majoration du prix à 100% sur la couverture (prix qui passe donc de 0 fr. 50 à 1 franc), assez cocasse quand on pense au contenu de l'ouvrage.
Deuxième édition, la première a paru chez le même éditeur en 1899.
"Ce travail a été écrit en anglais et lu devant le Conseil général de l'Association internationale des travailleurs le 20 juin 1865, quelques temps avant son premier Congrès, tenu à Genève au mois de septembre 1866. Le premier volume du Capital ne parut en allemand qu'au mois de juillet 1867. La réplique de Marx à la thèse soutenue par son collègue anglais Weston, membre et trésorier du même Conseil général de l'Internationale, constitue donc, en quelque sorte, un abrégé du Capital "avant la lettre". D'autre part, on verra qu'elle traite aussi certains points à peine indiqués dans le premier volume et qui n'ont été approfondis que dans les livres suivants. Ch. L(onguet)." (note de bas de page en tête du volume).
Les chapitres abordés sont les suivants : Produit national et part du travail ; Influence des variations du salaire sur la quantité et le genre des produits ; Mouvement des salaires et de l'argent ; Etalon des salaires ; Salaire du travail et prix des marchandises ; De la valeur et des prix ; La force de travail ; Production de la plus-value ; Valeur du travail ; Le profit se réalise par la vente d'une marchandise à sa valeur ; Les différentes parties dans lesquelles se décompose la plus-value ; Rapport général des profits, des salaires et des prix ; Tentatives pour relever les salaires ou pour s'opposer à leur baisse. Cas principaux ; La lutte entre le capital et le travail et ses résultats.
"Les salaires ne sont pas une cause, mais un effet de la concurrence. [...] Le travailleur qui vend sa force de travail est comme un marchand qui vend une marchandise : il doit vendre au prix du marché. [...] Le travailleur doit être considéré comme un capital variable, dont la valeur est déterminée par le temps de travail nécessaire pour le produire et le reproduire. [...] Les capitalistes sont en concurrence les uns avec les autres, non seulement pour la vente de leurs produits, mais aussi pour l'achat de la force de travail des travailleurs. [...] Le profit est la différence entre la valeur de la marchandise produite par le travailleur et le salaire qu'il reçoit pour son travail. [...] Le capitaliste cherche à maximiser son profit en réduisant le salaire des travailleurs au minimum possible [...] Le salaire est déterminé par le rapport entre l'offre et la demande de travailleurs sur le marché du travail.[...] La lutte des travailleurs pour de meilleurs salaires est une lutte contre la concurrence et la loi de l'offre et de la demande.[...] La seule manière pour les travailleurs de sortir de cette exploitation est de s'organiser et de se battre pour des conditions de travail plus justes et des salaires plus élevés." (extraits)
Très bon exemplaire.
Prix : 300 euros