BOULANGER, Nicolas-Antoine. HOLBACH, Paul Thiry, Baron d'.
L’ANTIQUITÉ DÉVOILÉE PAR SES USAGES, ou Examen critique des principales opinions, cérémonies et institutions religieuses et politiques des différents peuples de la terre. Par Feu Boulanger.
En Suisse, De l'Imprimerie Philosophique, 1791
4 volumes in-12 (14,5 x 9 cm) de XXIV-387, (6)-464, (2)-434-(2) et (2)-456 pages.
Reliures de l'époque plein veau granité teinté en vert sur les plats, dos marron. Roulette dorée en encadrement des plats, dos lisses ornés, tranches citron.
Chaque volume contient le feuillet de faux-titre portant la mention "Oeuvres de Boulanger". Ces 4 volumes constituent les 4 premiers volumes des Œuvres publiées en 1791 par on ne sait quel libraire de Suisse ou de Hollande (?). 10 volumes en tout ont été publiés.
" [...] Il est désormais établi que D'Holbach a entièrement réécrit (avec la collaboration probable de Diderot) le manuscrit sans doute plus inoffensif laissé par Boulanger.
À travers un travail d'érudition considérable, D'Holbach dresse le tableau de toutes les religions et croyances de tous les peuples. Cet examen critique, comme il s'intitule lui-même, met en évidence l'importance du Déluge, ses conséquences sociales, politiques, mythologiques et religieuses dans la constitution des sociétés d'avant « l'Histoire » et de leur vision du monde, ainsi que la crainte de la mort et de son au-delà comme moteur de l'apparition des religions, et le rôle de la superstition, de l'intolérance et du despotisme politique et religieux comme facteurs de leur perpétuation." (Présentation de la nouvelle édition Coda, extrait).
« Toutes les erreurs humaines, par une longue chaîne, remontent à cet âge primitif qui jusqu’ici était demeuré couvert de la nuit du temps. On ne saurait trop étudier cet âge puisque c’est lui qui renferme les principes et les causes de toutes les institutions et de toutes les opinions dont nous retrouvons des traces plus ou moins fortes, même dans les temps actuels. Nous y verrons la source féconde de presque toutes les idées politiques et religieuses, nous y trouverons l’origine de la grandeur des rois et de l’abaissement des peuples, nous y démêlerons la cause du pouvoir immense que le sacerdoce s’est acquis dans toutes les sociétés que cet ordre, toujours rival des dieux, a souvent ébranlées. Nous y verrons le principe de ces terreurs qui en différents siècles ont alarmé les esprits des hommes toujours préoccupés des idées de la destruction du monde. C’est de là que nous verrons sortir ce fanatisme destructeur, cet enthousiasme qui porte souvent les hommes aux plus grands excès contre eux-mêmes et contre leurs semblables, cet esprit de persécution et d’intolérance qui sous le nom de zèle fait que l’homme se croit en droit de tourmenter tous ceux qui n’adorent point avec lui le même monarque céleste, ou qui n’ont point de son essence et de son culte les mêmes idées que lui. » (L'Antiquité dévoilée).
BEL EXEMPLAIRE.
Prix : 350 euros
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[Anonyme].
UNE VISITE A LA CHARTREUSE PRES DE PAVIE.
Milan, Imprimerie Rivolta, 1828
1 volume in-24 (13 x 8 cm) de (1)-76 pages. 1 vue dépliante en frontispice et 1 plan de tout l'édifice, les deux imprimés en bistre.
Cartonnage plein papier imprimé de l'époque. Titre sur le premier plat imprimé dans un encadrement. En quatrième de couverture est imprimé le prix dans le même encadrement. Cartonnage miraculeusement bien conservé. Quelques légers frottements. Intérieur frais.
Après un avertissement du typographe au lecteur qui indique qu'il s'agit d'une troisième édition "plus véridique" que les précédentes, et qu'elle été imprimée en même temps séparément en italien. On y trouve décrits la façade du temple, la partie intérieure du temple, la première chapelle dédiée à Ste Véronique, les chapelles de St Ugon, St Benoît, chapelle du crucifix, St Sire, St Pierre, St Paul, de la Vierge de l'Annonciation, le Mausolée de Jean Galéace Visconti, l'Autel St Bruno, la sacristie neuve, le lavoir des moines, le centre de la croix, la sacristie vieille, l'autel des reliques sacrées, la chapelle de la Bienheureuse Vierge du Rosaire, la chapelle St Ambroise, la chapelle dédiée aux deux Ste Catherine, la chapelle St Joseph, la chapelle St Jean-Baptiste, St-Michel, Ste Madeleine, lieu destiné à recevoir les étrangers et cloître des moines. On trouve à la fin quelques inscriptions latines relevées dans ce lieu.
La chartreuse de Pavie fut construite par la volonté de Gian Galeazzo Visconti. Il répondait peut-être à un vœu de sa femme. Caterina Visconti. Le chroniqueur Bernardino Corio rapporte en effet dans son Histoire de Milan (1554) qu'en 1390, Caterina, qui vivait une grossesse difficile, « faisant un vœu sous forme de testament, ordonna que dans la ville de Pavie, où elle se rendait souvent, on construisit un monastère de chartreux pour douze frères, et au cas où elle mourrait en couches, elle pria son mari de bien vouloir exécuter cet ordre. » Gian Galeazzo Visconti choisit d'édifier la chartreuse aux confins nord du vaste parc Visconti, qui reliait le château Visconti aux bois de chasse des seigneurs de Lombardie. La chartreuse occupe ainsi une position stratégique, à mi-chemin entre Milan, la capitale du duché, et Pavie, la seconde ville du duché, où le duc avait grandi et où siégeait la cour.
Le chantier fut inauguré le 27 août 1396, par la pose de la première pierre, mais les travaux furent interrompus en 1402 par la mort de Gian Galeazzo Visconti, et ne reprirent qu’en 1412, avec l’arrivée au pouvoir de Filippo Maria Visconti. Le nom de Giovanni Solari apparaît dans les archives dès 1428, mais c’est seulement en 1451 que Francesco Sforza le chargea officiellement de construire l’église. Il fut présent sur le chantier de la Chartreuse jusqu’en 1462. Son fils, Guiniforte Solari prit alors sa succession. En 1473, les travaux étaient pratiquement achevés. Il restait encore à exécuter la façade de l’église.
Par contrat, les Chartreux devaient consacrer une partie de leurs revenus pour continuer la construction de la chartreuse et, pour cette raison, elle comporte des œuvres d'art du xve au xviiie siècle. En 1782, les Chartreux furent expulsés par l'empereur Joseph II d'Autriche et les Cisterciens leur succédèrent en 1784, et ensuite les Carmélites en 1789. En 1810, le monastère fut fermé jusqu'au retour des Chartreux en 1843. En 1866, l'état italien le réquisitionna comme monument national et les Bénédictins l'occupèrent jusqu'en 1880.
Les moines qui l'occupent depuis les années 1960 sont des Cisterciens. (source : Wikipédia).
Ce petit guide touristique dût avoir un certain succès auprès des voyageurs français et italiens puisqu'on compte plusieurs éditions jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle.
La Bibliothèque nationale de France ne possède pas cette édition de 1828. Aucun exemplaire localisé au Catalogue Collectif des Bibliothèques de France (CCfr).
TRÈS BON EXEMPLAIRE.
Prix : 200 euros
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CANTEL, Henri. ROPS, Félicien (illustrateur). POULET-MALASSIS (éditeur).
AMOURS ET PRIAPÉES. Sonnets par Henri Cantel.
Lampsaque [Bruxelles], 1869 [Poulet-Malassis]
1 volume in-8 (22,5 x 14,5 cm) de 144 pages. Frontispice gravé à l'eau-forte tiré sur papier de Chine par Félicien Rops (non signé). Page de titre imprimée en rouge et noir.
Reliure de l'époque demi-chagrin aubergine à coins, filets dorés, dos à nerfs, tête dorée. Excellent état. Comme presque toujours le frontispice de Rops sur Chine est roussi (tirage néanmoins d'une belle netteté et d'un encrage parfait). Décharge de teinte sur la page de titre (voir photos). Papier vergé en excellent état.
TIRAGE A 152 EXEMPLAIRES SEULEMENT.
150 exemplaires sur papier vergé et 2 exemplaires sur papier de Chine.
Autant dire que les 2 exemplaires sur papier de Chine, aussi rares et introuvables qu'ils soient, doivent être couverts des mêmes rousseurs que le frontispice de Rops ... Ce qui revient à dire que le tirage total à 152 exemplaires de ce livre en fait une pièce fort rare.
Ce recueil de poésies érotiques a été publié par Poulet-Malassis à Bruxelles.
Ami de Vigny et l'un des premiers disciples de Baudelaire, Henri Cantel (1825-1878) s'inscrit dans une grande tradition de la poésie érotique à laquelle des auteurs aussi divers que Jean de La Fontaine ou Théophile Gautier ont donné leurs lettres de noblesse. Dans ces soixante-dix poèmes, dont bon nombre sont des sonnets, Cantel décline les deux thématiques de son titre, des amours souvent malheureuses, aux accents romantiques très baudelairiens, et des poèmes érotiques qui, bien que présentés comme priapiques, représentent souvent des scènes lesbiennes. (extrait de présentation La Part Commune édition).
BEL EXEMPLAIRE EN CONDITION DE L'ÉPOQUE.
VENDU
ULBACH, Louis. BAC, Ferdinand (illustrateur).
AMANTS ET MARIS. Illustrations de F. Bac.
Paris, Ed. Monnier de Brunhoff et Cie, 1886
1 volume in-8 (23,3 x 16,2 cm) de 85-(1) pages. 1 eau-forte originale en frontispice, 12 illustrations hors-texte imprimées en sanguine, quelques vignettes (lettrines et culs-de-lampe).
Reliure de l'époque demi-chagrin noir, dos à nerds orné, tête dorée, non rogné, relié sur brochure, couverture illustrée polychrome conservée en excellent état. Impression sur papier vélin fort teinté.
ÉDITION ORIGINALE.
Notre exemplaire est du tirage courant sur beau papier vélin teinté. Il a été tiré en outre 30 exemplaires de luxe sur papier du Japon.
Ce volume renferme 12 courts récits, comme 12 tableaux de l'amour extra-conjugal consommé, avec ou sans réussite. La verve d'Ulbach est présente à chaque ligne et laisse au lecteur un plaisir à peine dissimulé à lire ces histoires grivoises d'adultère de la bonne bourgeoisie parisienne fin de siècle.
Voici le titre des 12 historiettes : Tableaux de sainteté - Les deux vocations - L'art de se marier - L'adultère légitime - Un amour de collège - L'amour pur - Le dictionnaire de l'amour - Naturalisme et poésie - Les deux amours - Les fiançailles de Sophia - Le dévouement féminin - L'amant sans le savoir.
"L'amour est le grand héros ; mais combien de fois ce téméraire ne fait-il pas l'hypocrite pour être admis sans défiance ? Or, les mensonges des amoureux ne les ont jamais déshonorés. Ils s'en vantent, quand ils ont été bénis par leurs parents et s'en vengent sur ceux qu'ils ont trompés. [...] Je connais un couple, respectable à tous égards, riche, heureux, contemplé avec envie et qui doit sa gloire à une fourberie. Le mari, un peu titré, s'occupe au dehors, dans je ne sais plus quelle haute fonction, comme s'il voulait se rendre utile ailleurs qu'auprès de sa femme. La femme qui a l’innocence ineffaçable sur son front, dans ses yeux bleus et qui a nourri elle-même ses deux beaux enfants, préside aux réunions les plus charitables et les moins prétentieuses de la compassion moderne. C'est une sainte agréable, comme son mari est un honnête homme attrayant. [...] Eh bien, encore une fois, la Providence a été escroquée au début, et ces deux êtres charmants se sont concertés pour une manœuvre qui les a unis, en narguant la vérité." (extrait de l'Art de s'aimer).
Louis Ulbach, dit Ferragus, né à Troyes (Aube) le 7 mars 1822 et mort à Paris le 16 avril 1889 à la Bibliothèque de l'Arsenal, est un journaliste, romancier et auteur dramatique français. Venu à Paris pour terminer ses études au collège Charlemagne (et où il se marie en 1846), il se lie avec Lamartine et se fait recevoir par Victor Hugo, qui l’encourage à publier un volume de vers, Gloriana, en 1844. Il collabore pendant quatre ans à L'Artiste et au Musée des familles, puis fonde en 1848 le Propagateur de l’Aube, où il publie une série de lettres politiques signées Jacques Souffrant, ouvrier, suivies d'une série de Réponses à Jacques Souffrant signées Ulbach. Ces lettres, réunies plus tard en volume, font sensation. L’une d’elles lui vaut un procès, à l’issue duquel la plaidoirie de Jules Favre le fait toutefois acquitter. Lorsque le coup d'État du 2 décembre 1851 fait disparaître le Propagateur de l’Aube, il revient dans la capitale et entre à la Revue de Paris, dont il devient directeur en 1853. Il se charge notamment de la critique littéraire, où sa verve mordante et froide est particulièrement remarquée. À la même époque, il s’essaie au théâtre et commence à publier sous forme de feuilletons une longue série de romans et de nouvelles. Son roman Monsieur et Madame Fernel connaît un certain succès et est adapté pour la scène en 1864 par Henri Crisafulli.
De 1858 à 1860, il dirige avec François Favre Le Monde maçonnique, revue des loges de tous les rites. Lors de sa fondation en 1861, il tient la chronique dramatique du Temps, qu’il quitte en 1867 pour entrer au Figaro, où ses Lettres de Ferragus le font encore une fois remarquer. Il y attaque notamment Émile Zola avec un article intitulé La Littérature putride, suscitant ainsi une polémique qui amènera l’auteur de Thérèse Raquin à préciser ses positions sur le roman naturaliste. En 1868, Ulbach fonde La Cloche, un pamphlet hebdomadaire satirique qui attire sur lui les foudres de la censure impériale et le fait condamner à six mois de prison et à 1 000 francs d’amende. L’année suivante, il transforme ''La Cloche'' en un quotidien d'opposition démocratique. Lorsque la publication en est interrompue pendant le siège de Paris en 1870, il devient secrétaire de section de la Commission des barricades.
Peu après la réapparition de La Cloche en 1871, Ulbach est à nouveau menacé d’arrestation et se réfugie chez son ami Léon Laurent-Pichat. Convoqué par le Conseil de guerre, il est condamné à trois ans de prison et 6 000 francs d’amende, peine réduite après cassation à trois mois et à 3 000 francs. Il se présente sans succès aux élections de juillet 1871, puis cède La Cloche en décembre 1872. Il contribue par une chronique de Paris au quotidien bruxellois L’Indépendance belge et entre comme bibliothécaire à la Bibliothèque de l'Arsenal en 1878. Il fonde en 1888 avec Jules Simon la Revue de famille, dont il est sous-directeur jusqu’à sa mort à l’âge de 67 ans. (source : Wikipédia).
Ferdinand Bac a 27 ans lorsqu'il illustre ce volume. Ce descendant illégitime de Jérome Bonaparte, de ce fait petit-neveu de l'Empereur Napoléon Ier, fait ici ses premières armes d'illustrateur. Il met parfaitement en scène les parisiennes de la bonne bourgeoisie, le plus souvent dans des situations grivoises. Il publia de nombreux albums sur ce thème à la fin du siècle.
BEL EXEMPLAIRE AGRÉABLEMENT RELIÉ A L'EPOQUE.
VENDU
DOLLEANS, Edouard.
LA POLICE DES MŒURS. Par Edouard Dolléans, docteur en droit, lauréat de la faculté de droit de Paris, avocat à la cour d'appel.
Paris, Librairie de la Société du Recueil Général des Lois et des Arrêts, Ancienne Maison L. Larose et Forcel, L. Larose, Directeur, 1903 (imprimerie Contant-Laguerre à Bar-le-Duc)
1 volume in-8 (22,5 x 14,3 cm), broché, 262 pages. Exemplaire en grande partie non coupé. Papier ordinaire sans rousseurs.
ÉDITION ORIGINALE.
L'ouvrage se divise en deux grandes parties : L'arbitraire policier et les théories réglementaristes, suivi de La campagne abolitionniste et le droit commun. On y trouve des chapitres sur la réglementation de la prostitution, la logique réglementariste, le systèmes de prophylaxie et la doctrine abolitionniste, le délit de contamination et le délit d'intégrité corporelle. Intéressant bibliographie de la prostitution in fine.
Exemplaire de presse offert à un journaliste pour compte-rendu. Etant donné que le volume est non coupé (jamais lu), le compte rendu dut être assez bref ...
Ouvrage très complet et très intéressant sur la prostitution, sa réglementation, les lois pour la régir, les délits qui y sont liés, tout ceci restant, en 2017, parfaitement d'actualité quant aux questions posées et aux réponses apportées par la société et les pouvoirs publics.
BON EXEMPLAIRE.
VENDU
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DRALET.
L'ART DU TAUPIER OU MÉTHODE INFAILLIBLE DES PRENDRE LES TAUPES par M. Dralet. Ouvrage publié par ordre du Gouvernement. Dix-Septième édition revue et augmentée d'une introduction et d'additions. Par A. G.
Librairie Audot, Lebroc et Cie succ., Paris, 1880
1 volume in-18 (18,5 x 12 cm), broché, 116 pages. Très bon état. Quelques rousseurs. Bon papier vélin blanc. Couverture imprimée illustrée en très bon état. Le dos n'est pas fendu. La quatrième de couverture donne un extrait du catalogue du libraire Audot spécialisé dans l'économie rustique.
Cet ouvrage a paru pour la première fois en une mince plaquette en 1798. Il a été réédité de nombreuses fois depuis. C'est l'un des premiers et principaux ouvrages sur le sujet.
TRÈS BON EXEMPLAIRE.
Prix : 60 euros
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TARDIEU, Gustave. M. BOULE, Directeur.
LES ALPES DE PROVENCE. Guide du Touriste, du Naturaliste et de l'Archéologue, par Gustave Tardieu. 91 illustrations (photographiques) dans le texte. 1 carte en couleurs (dépliante).
Paris, Masson et Cie, 1912
1 volume in-18 (18 x 11,5 cm) de 310 pages.
Cartonnage éditeur pleine toile bleue imprimée en couleurs sur le premier plat. Excellent état, proche du neuf. Papier glacé fin. 8 pages de publicités sur papier vert au début du volume.
ÉDITION ORIGINALE.
Ce guide de tourisme a été conçu sous la direction de Marcellin Boule, professeur au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris et directeur de l'Institut de Paléontologie humaine. D'autres régions ont déjà fait l'objet d'un Guide à cette date de 1912 : Cantal, Lozère, Puy-de-Dôme et Vichy, Haute-Savoie, Savoie et Aix-les-Bains, Lot (Padirac, Rocamadour), et Haute-Loire et Haut-Vivarais.
Les Alpes de Provence, qui se rattachent aux massifs dauphinois et à la grande chaîne des Alpes franco-italiennes, appartiennent aux bassins de la Durance (ou, plus largement, du Rhône) et de la rive droite du Var. Elles occupent tout le pays compris entre : la plaine du Rhône, à l'Ouest ; les Alpes du Dauphiné, au N.O., et au N. ; le cours du Var, à l'E. ; les cours du Verdon et de la Durance, au S. Les plus grandes villes sont Carpentras, Forcalquier, Digne, Castellane, Sisteron.
TRÈS BEL EXEMPLAIRE.
Prix : 60 euros
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BÉDIER, Joseph (renouvelé par).
LE ROMAN DE TRISTAN ET ISEUT renouvelé par Joseph Bédier professeur au Collège de France. Ouvrage couronné par l'Académie Française. Illustrations de Robert Engels.
L'Edition d'Art, H. Piazza, Paris, s.d. [20 mars 1914]
1 volume in-4 (24,5 x 17,8 cm), broché, 199-(3) pages. Nombreuses illustrations (48) entourant le texte (différents formats). Excellent état. Quelques fines rousseurs sur le faux-titre et le titre (peu prégnantes). Voir photos.
NOUVELLE ÉDITION.
TIRAGE A 525 EXEMPLAIRES.
CELUI-CI, 1 DES 500 EXEMPLAIRES SUR JAPON BLANC.
Volume achevé d'imprimer le 20 mars 1914 par J. Melzer à Paris.
Cette version de la célèbre légende de Tristan et Iseut a été rééditée de très nombreuses fois. Les très-belles illustrations de Robert Engels ne sont pas sans rappeler l'Art Nouveau encore présent un peu partout dans les arts du livre. L'ornementation et les encadrements de page souligne l'appartenance celtique au récit.
L’histoire de Tristan et Iseut (ou Iseult, Yseut, Yseult, Isolde, Ysolde) est un mythe littéraire, dont les poètes normands, auteurs des premières rédactions conservées de cette légende, ont situé l'action en Cornouailles, en Irlande et en Bretagne. Issue de la tradition orale de Bretagne, l'histoire populaire de Tristan et Iseut fait son entrée dans la littérature écrite au xiie siècle. Plusieurs textes différents ont vu le jour, dont les célèbres versions de Béroul et de Thomas d'Angleterre, certains ont été perdus, comme celui de Chrétien de Troyes ; aucun de ceux qui nous sont parvenus n'est intégral. Entre 1900 et 1905, Joseph Bédier a reconstitué une version « complète » de la légende à partir de Béroul, Thomas d'Angleterre, Eilhart von Oberge et de fragments anonymes. Son ouvrage, qui a fait redécouvrir l'histoire, est devenu la version de référence pour les lecteurs non spécialistes du xxe siècle. Tristan, fils de Rivalen et de Blanchefleur (soeur du roi Marc), est admiré de tous. Preux et courageux chevalier, il parvient notamment à vaincre quoiqu'en s'y blessant, le géant et redouté Morholt, symbole d'une sauvagerie cruelle et sans pitié. De retour auprès du roi Marc après cet exploit, il est prié de retrouver la fille aux cheveux d'or, dite Iseult la blonde, afin qu'elle épouse le roi Marc. Sur la nef qui les conduit vers ce dernier, Tristan et Iseult, assoiffés boivent par erreur un breuvage que leur donne Brangien, la servante d'Iseult : ce breuvage n'est autre que le philtre d'amour (qui n'est appelé ainsi d'ailleurs qu'au 14e s. car au 12e on parle de "vin herbé" ou de "breuvage d'amour"), boisson préparée par la reine d'Irlande (la mère d'Iseult) pour que le roi Marc et Iseult puissent se désirer et s'aimer passionnément et vivre ainsi un mariage d'amour. Suite à cette erreur, Tristan et Iseult vont donc s'aimer de manière indéfectible pendant 3 ans et se montrer donc coupables envers le roi Marc, époux d'Iseult et d'Iseult aux blanches mains que Tristan a épousé pour son prénom plutôt qu'autre chose. Usant de nombreux stratagèmes pour essayer de se revoir les amants seront souvent piégés ou pris en flagrant délit. Un jour, Tristan doit mener un combat qui va lui être fatal : il va être blessé mortellement et ne pourra pas embrasser sa belle une dernière fois alors qu'il avait tout fait pour la faire venir, mais en vain. Celle-ci arrivera trop tard et décidera de se laisser périr auprès de son amant.
TRÈS BON EXEMPLAIRE.
VENDU
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SALIS, Rodolphe.
CONTES DU CHAT NOIR. L'HIVER. LE PRINTEMPS. Dessins de A. Willette, Henri Rivière, Henri Pille, Henry Somm, Loÿs, Fernand Fau, Steinlein, Uzès, Heidbrinck, Robida, Georges Auriol, Sabattier, etc. Préface de Philippe Gille et Prologue de A. Willette (L'Hiver) et Préface de Francisque Sarcey (Le Printemps).
Paris, Librairie illustrée, s.d. (1890) et Paris, E. Dentu, 1891
2 volumes in-8 (22,7 x 14,5 cm) de VI-304 et XI-328 pages. Illustrations en noir dans le texte.
Reliures de l'époque demi-chagrin orange, dos lisses ornés en long (chat noir mosaïqué au centre dans un médaillon doré, feuillage doré avec fleurs mosaïquées en maroquin vert), tête dorée, non rogné, relié sur brochure, couvertures illustrées par Georges Auriol conservées (en bon état avec quelques légers défauts, salissures minimes). Belle reliures décoratives très bien conservées, intérieur frais. Papier ordinaire de bonne qualité. Les reliures ne sont pas signées mais sont tout à faire dans le goût d'un Victor Champs ou d'un Emile Carayon.
ÉDITION ORIGINALE.
Les deux autres volumes annoncés (Été et Automne) n'ont finalement jamais parus.
Rodolphe Salis (1851-1896), célèbre tenancier du cabaret de Montmartre Le Chat Noir. Il a fondé ce lieu de fête en 1881. Situé au pied de la butte Montmartre au 68 boulevard de Clichy dans le 18e arrondissement de Paris, le cabaret du Chat-Noir fut l'un des grands lieux de rencontre du Tout-Paris et le symbole de la Bohème à la fin du XIXe siècle. Rodolphe Salis se faisait appeler le Seigneur de Charnoiville-en-Vexin et Gouverneur du chateau de Naintré-lez-Poictou. A la mort de Rodolphe Salis en 1896 le Chat-Noir fut racheté mais l'engouement pour ce lieu devenu mythique passait déjà.
Ces contes, rédigés dans une langue imitée de l'ancien français, à l'image des Contes drolatiques de Balzac, sont très drôles et très gaillards. On peut y lire l'histoire D'un moyne qui défrichoit les pucelages pour complaire à la saincte escripture, ou encore Comment un vieil médecin fust faict cocu par un galant, sans souci et comment il fust felonnement puni d'avoir voulu gaster un pucelaige, etc.
On y retrouve toute la verve iconographique d'Albert Robida et d'Henri Rivière, notamment.
BEL EXEMPLAIRE DANS UNE ÉLÉGANTE RELIURE PARLANTE DÉCORATIVE DE L'ÉPOQUE.
VENDU
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LA FAYETTE (Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de)
LA PRINCESSE DE CLÈVES.
Paris, Par la Compagnie des Libraires, 1725
4 parties en 1 volume in-12 (16,7 x 10 cm) de (6)-207, 1 feuillet blanc, 1 feuillet de titre (tome III), 210 pages.
Reliure de l'époque plein veau havane ganité, dos à nerfs orné, tranches mouchetées rouges. Coiffe supérieur restaurée. Fente sans gravité au mors inférieur sur 3 cm (solide). Dos légèrement frotté, dorures légèrement passées. Intérieur très frais. Complet.
NOUVELLE ÉDITION.
Ouvrage classique s'il en est, l'un des plus connus de la littérature française du XVIIe siècle, publié pour la première fois au printemps 1678. Ce roman historique passe pour souvent pour être un prototype du roman d'analyse psychologique. De 1655 à 1680, elle sera étroitement liée avec La Rochefoucauld (l’auteur des Maximes), dont elle dira : « M. de La Rochefoucauld m’a donné de l’esprit, mais j’ai réformé son cœur. » Leur fidèle et constante amitié fera écrire à Madame de Sévigné, leur amie à tous deux, au moment de la mort du duc de La Rochefoucauld : « ... rien ne pouvait être comparé à la confiance et aux charmes de leur amitié. ». La mort de La Rochefoucauld en 1680 puis du comte de La Fayette en 1683 la conduit à mener une vie sociale moins active dans ses dernières années. Elle s'est clairement retirée de la vie mondaine, afin de se préparer à la mort (25 mai 1693). Elle meurt à peine plus d'un mois après le comte de Bussy-Rabutin, cousin de la marquise de Sévigné.
Le roman prend pour cadre la vie à la Cour des Valois « dans les dernières années du règne de Henri Second », comme l'indique le narrateur dans les premières lignes du récit. Il peut donc être défini comme un roman historique, même s'il inaugure, par bien des aspects (souci de vraisemblance, construction rigoureuse, introspection des personnages) la tradition du roman d'analyse dont se réclamera une partie de la modernité. La Princesse de Clèves témoigne également du rôle important joué par les femmes en littérature et dans la vie culturelle du XVIIe siècle marquée par le courant de la préciosité. Madame de La Fayette avait fréquenté avant son mariage le salon de la marquise de Rambouillet et, comme son amie Madame de Sévigné, faisait partie du cercle littéraire de Madeleine de Scudéry, dont elle admirait les œuvres.
Roman fondateur, La Princesse de Clèves est évoqué comme l’un des modèles littéraires qui ont inspiré Balzac, Raymond Radiguet ou même Jean Cocteau. (Wikipédia).
« L'autre jour, je m'amusais - on s'amuse comme on peut - à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur La Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de La Princesse de Clèves. Imaginez un peu le spectacle ! » (Nicolas Sarkosy, Ministre de l'Intérieur, Candidat à l'élection présidentielle, 23 février 2006, Lyon, déclaration devant des fonctionnaires de l'Etat).
Les premières éditions de 1678 et 1689 sont très rares. Il existe une édition de 1704 et une autre de 1719 à la pagination strictement identique à celle de 1725, également donnée par une compagnie de 12 libraires dénommés au verso du premier titre. Cette édition de 1725 pourrait être une remise en vente de l'édition de 1719 avec de nouveaux titres. On trouve encore une édition en 1741, 1752, 1764, 1780, etc.
TRÈS BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION PEU COMMUNE.
VENDU
LETELLIER, Pierre. - ROGER-MARX, Claude (préface).
SUITE NUE.
S.d. (1966), [Paris, Presses de Fernand Mourlot, Typographie de Dominique Viglino]
1 portfolio 38,5 x 30,5 cm, en feuilles, sous emboîtage toilé or moiré à fenêtre rectangulaire sur le premier plat laissant apparaître partiellement la lithographie de couverture. A l'intérieur on trouve 6 pages de préface par Claude Roger-Marx (ici avec croquis original au crayon pleine page, avec dédicace de l'artiste à M. Rousières, daté 25. XI 66. On trouve à la suite : 22 lithographies sur Japon nacré + 11 lithographies tirées sur papier de couleur + 1 lithographie originale en deux couleurs (noir et ocre). Soit au total 34 lithographies + la lithographie de couverture + 1 petite lithographie en fin de préface. Complet.
ÉDITION ORIGINALE.
TIRAGE DE GRAND LUXE A 325 EXEMPLAIRES.
CELUI-CI, 1 DES 25 EXEMPLAIRES DE TÊTE SUR JAPON NACRÉ.
Il porte le numéro 18 imprimé. Les autres exemplaires sont tous tirés sur papier B.F.K. de Rives.
"Pierre LETELLIER est né le 23 août 1928, en véritable normand de Caen où il fréquenta l’École des Beaux Arts en 1942. Il a toujours représenté en son œuvre, la beauté évocatrice. Peintre de renommée internationale, il fut un spécialiste évident de la représentation de la nature, de la faune sauvage, de la chasse, tout en réunissant d'admirables personnages, comme ses souples ballerines et ses petits nus audacieux et sensuels. Mais, bien sûr, Pierre LETELLIER sut concevoir avec sa maestria particulière, toute une saga séduisante de forêts, d'étangs, d'espaces automnaux ou hivernaux au sein desquels il savait capter avec brio, de belles anecdotes et de mélancoliques impressions, au fil d'une palette de couleurs racées, finement posées, qu'il proposait aussi avec éloquence en de superbes et inoubliables natures mortes. Il est décédé le 31 décembre 1999." (André RUELLAN).
"La suite de nus que Pierre Letellier vient de graver sur pierre montre les bienfaits qu'un artiste qui, jusqu'alors, avait surtout excellé dans le paysage, à tirés d'un contact quotidien avec un modèle aimé qu'il a laissé libre d'improviser son chant sans l'obliger à aucune attitude. [...] Si voluptueuses que soient certaines de ces lithographies, avec leurs croupes tendues, leurs genoux deserrés, leurs seins offerts, aucune de ces précisions, qui, par le trouble qu'elles nous apportent et le feu qu'elles attisent, risquent de détourner notre admiration de l'essentiel, à savoir, redisons-le, la merveilleuse entente naturelle entre les contours, les volumes, les valeurs, et les passages infinis du clair à l'obscur, de l'ambre à l'ombre." (extrait de la Préface de Claude Roger-Marx).
SUPERBE EXEMPLAIRE DE CE TRÈS RARE TIRAGE SUR JAPON NACRÉ.
Prix : 1.700 euros
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PERT, Camille [Alias Louise-Hortense Cyrille, épouse Grille de Rougeul].
EN ANARCHIE. Roman.
Paris, H. Simonis Empis, 1901
1 volume in-18 (19 x 12 cm) de 320 pages.
Reliure demi-basane flammée fauve de l'époque, dos à nerfs orné, non rogné, premier plat de couverture illustré en couleurs conservé (excellent état). Reliure fraîche, intérieur sur papier ordinaire uniformément jauni.
ÉDITION ORIGINALE.
Il n'a été tiré de ce volume que 20 exemplaires sur papier de Hollande. Notre exemplaire est numéroté au composteur (n°4.733) comme indiqué sur la page de titre.
La couverture est signée de Lami.
L'auteur de ce roman roulant sur le thème de l'anarchie est une femme : Louise-Hortense Cyrille, épouse Grille de Rougeul (1865 – 1952). Elle a collaboré à l’Informateur des gens de lettres et a écrit près d'une trentaine de romans.
Le personnage principal est Ruth E., une femme peintre divorcée de mœurs très libres qui s’intéresse aux milieux populaires, choisissant ses modèles parmi la population (mâle) la plus défavorisée. C’est ainsi qu’elle se prend d’une toquade pour Émile Lavenir, fils de communards, anarchiste (pâle réplique d’Émile Henry). C’est dans une église remplie lors d’un mariage mondain que Lavenir met fin au sien (d’avenir). Mais, apercevant le visage de Ruth dans le public, il se trouble, vise mal, fuit, et lance l’inévitable cri de « Vive l’anarchie », avant d’être rattrapé par les gendarmes.
"Pauvres filles !... pauvres femmes ! Est-ce le vice qui les a entraînées dans ce gouffre de misère ?... N'est-ce pas plutôt la démence des êtres à bout de souffrance ?... Cette folie qui rend ses victimes comme des bêtes, leur ôte la pudeur, l'orgueil, tous les sentiments humains." Elle s'arrêta ; puis, redressée, les yeux étincelants, la voix pleine et agressive : "- Des bêtes ! oui nous ne sommes plus que des bêtes dans la société qui nous opprime aujourd'hui !... Et voyez-vous la meute qui nous poursuit, nous harcèle ; nous déchire à belles dents ?... la meute des riches, des satisfaits, des dix fois repus !... s'excitant entre-eux par les calomnies et les injures dont ils nous accablent ! - Le peuple est paresseux ! crient-ils devant notre labeur sans trêve - Le peuple se plaint sans cesse, il est grossier, sans mœurs ! vocifèrent-ils devant notre résignation, nos douleurs, nos dévouements - Sont-ils aveugles, stupides ? - Non, ils sont de mauvaise foi ! - Ils ne nous ignorent point ... leur conscience proteste contre le mensonge dont ils nous chargent ; mais ils l'éloignent cyniquement. "Les filles du peuple sont des prostituées, et les hommes des ivrognes ! crachent-ils ? - Soit !... Mais, qu'ils prennent garde que les bras de nos femmes les étouffent un soir !... Qu'ils songent que le vin dont la pauvreté s'étourdit a la couleur du sang !..." (extrait).
En 1901, au moment de la sortie de ce roman, les actions des milieux anarchistes sont encore dans tous les journaux. C'est cette même année 1901 que l'assassinat du président MacKinley par l'anarchiste Leon Czolgosz déclenche une série de réactions par plusieurs juridictions américaines qui établirent alors des lois visant l'anarchisme et la propagande par le fait. En France, après 1900, les tenants de la propagande par le fait (attentats meurtriers ou non) cèdent progressivement le pas aux théoriciens de l'anarchie et aux représentants du courant individualiste. Le monde libertaire s'assagit un temps, au moins en apparence ... systématiquement sévèrement réprimé et mal compris dans ses intentions comme dans ses actes (NDLR).
BEL EXEMPLAIRE BIEN RELIÉ, AVEC SA BELLE COUVERTURE, TRÈS FRAÎCHE.
Prix : 200 euros