vendredi 27 novembre 2020

Les Heures de Port-Royal avec les Hymnes par Le Maistre de Sacy (1651). Edition in-8 illustrée d'un très joli titre gravé et d'une suite de 6 eaux-fortes par Jean Morin gravées par Nicolas de Poilly. Exemplaire en maroquin de l'époque à la Duseuil pour Marie Le Febvre.


[I. DU MONT, pseudonyme de Isaac-Louis Le Maistre de Sacy]. Jean Morin / Nicolas de Poilly (dessinateur / graveur).

L'Office de l'Eglise et de la Vierge en latin et en français, avec les Hymnes traduits en vers. Contenant l'Office de la Vierge pour toute l'année ; l'Office des Dimanches et des fêtes ; les Sept Psaumes de la Pénitence ; les Oraisons de l'Eglise pour les Dimanches et les grandes fêtes ; plusieurs Prières tirées de l'Ecriture Sainte et des Saints Pères ; et les Hymnes traduites en vers. Avec une Instruction pour les fidèles. Dédié au Roi. Quatrième édition.

A Paris, chez la veuve I. Camusat et Pierre Le Petit, 1651 [Achevé d'imprimer le 9 avril 1650].

1 volume in-8 (19 x 12,5 cm) de (106)-600-(8) pages. Titre-frontispice gravé à l'eau-forte (non signé) et 6 eaux-fortes hors-texte d'après Morin gravées par N. Poilly.

Reliure strictement de l'époque plein maroquin vieux rouge, dos à nerfs richement orné aux petits fers dorés, encadrement des plats d'un décor à la Du Seuil (DuSeuil), doublures et gardes de papier peigne, tranches dorées. Volume titré au dos "MARIE. || LE. || FEBVRE" (voir ci-desssous). Bel exemplaire resté frais. Quelques ombres et légères marques à la reliure, sans conséquence.

Office connu sous le nom des "Heures de Port-Royal" (jansénisme).

Edition au format in-8.

La première édition datée de 1650 a été illustrée par Jean Morin. Ici la suite des 6 gravures hors-texte a été gravée par Nicolas de Poilly.

Bien que datée au titre 1651 notre édition a été achevée d'imprimer le 9 avril 1650.

Cet Office de l'Eglise et de la Vierge dû aux soins d'Isaac-Louis Le Maître de Sacy a été condamné par Rome par un décret pontifical du 18 juin 1651 (Index librorum prohibitorum : 1600-1966, p. 528, pour l'édition in-12). Pourtant cet Office sera réimprimé plusieurs fois au moins jusqu'en 1653 (neuvième édition). Le Maistre de Sacy traduit, sous le pseudonyme de J. Dumont, les hymnes liturgiques, ouvrage qui connaît alors un grand succès.






"Cet ouvrage provoqua une importante querelle : les hymnes furent en effet attaquées par plusieurs jésuites au prétexte que Sacy avait délibérément et à plusieurs reprises mal traduit l’expression Christe Redemptor omnium, pour exagérer la petitesse du nombre des élus. Le Père Philippe Labbe dresse, entre autres griefs, une liste de passages incriminés dans le Calendrier des heures surnommées à la janséniste, publié sous le pseudonyme de Saint-Romain. Les Messieurs répliquèrent avec la Lettre à une personne de condition, attribuée habituellement à Antoine Le Maistre , et qui, bien que touchant davantage à l’orthodoxie des vers qu’à leurs qualités littéraires, n’en fournit pas moins quelques remarques judicieuses sur l’exercice de la traduction. [...] Louis Gorin de Saint-Amour, émissaire chargé de défendre à Rome les cinq propositions, tenta en vain de protéger les Heures de Port-Royal de la censure pontificale . Malgré sa mise à l’Index, l’ouvrage connut un succès considérable et fit l’objet de multiples rééditions, influençant aussi bien Racine que Corneille. Les hymnes de Sacy reparurent dans le Bréviaire romain en latin et en français de Le Tourneux publié en 1688, aux côtés de celles d’Aubigny et de Racine. Les polémiques concernant ce Bréviaire et les Heures, qui se poursuivirent jusqu’en plein XVIIIe siècle, attestèrent du succès durable rencontré par ces livres de piété auprès des fidèles. (“Quelques personnages illustres…”, Chroniques de Port-Royal, numéro spécial, 2004; Tony Gheeraert, Le Chant de la grâce : Port-Royal et la poésie, Champion, 2003.)

Le titre-frontispice gravé ainsi que la suite des 6 eaux-fortes sont d'un excellent tirage et d'une grande beauté.

Provenance : Marie Le Febvre. Son nom a été doré en lieu et place du titre au dos. Qui était Marie Le Febvre ? Nous laissons le soin au futur acquéreur de mener les recherches sur cette provenance qui pourrait receler une jolie surprise.

Référence : Bibliothèque janséniste, P. de Colonia, T. 1, p. 14.

Bel exemplaire luxueusement relié en maroquin à la Duseuil à l'époque pour la Dame Marie Le Febvre.

VENDU

mardi 24 novembre 2020

Physiologie du fonctionnaire par Pierre Frelet, avec des illustrations de Georges Pavis (1945). Exemplaire relié plein maroquin décoré par René Kieffer, avec une grande aquarelle originale grivoise et une esquisse originale du fonctionnaire "au bordel". Bel exemplaire.


Aquarelle originale signée G. Pavis


Pierre Frelet. Georges Pavis (illustrateur).

Physiologie du fonctionnaire par Pierre Frelet, fonctionnaire. Illustrations en couleurs de G. Pavis.

A l'Institut Administratif de René Kieffer, 18, rue Séguier. S.d. (1945).

1 volume petit in-4 (22,5 x 16,5 cm) de 110-(1) pages. Illustrations dans le texte rehaussées en couleurs à l'aquarelle au pochoir. 

Reliure plein maroquin chocolat noir 85%, dos lisse, plats ornés à froid d'une plaque de "fonctionnaires en farandole" avec au centre une cocotte en papier dorée au fer. Tête dorée, non rogné. Premier plat de couverture et dos conservés. Reliure signée du relieur-éditeur René Kieffer (avec son étiquette). Dos uniformément passé au chocolat noir 55%. Très bel état. Intérieur comme neuf.

Tirage limité à 900 exemplaires tous sur vélin de cuve.

Celui-ci, portant un numéro de tête, devrait comporter un dessin original et une suite en noir.

Notre exemplaire ne contient pas la suite en noir par contre il contient :

- un grand dessin original signé pleine page "le fonctionnaire au bordel".

- une esquisse au crayon du même dessin (avec variantes).


Esquisse originale
"Au bordel"


Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le fonctionnaire dans toute sa splendeur, sans jamais avoir osé le demander.

René Kieffer, Pierre Frelet et Georges Pavis donnent ici le cadeau idéal pour le départ en retraite de votre (haut) fonctionnaire préféré. Tout y est : la classification des fonctionnaires, le traitement, la retraite, l'avancement, le fonctionnaire au guichet, l'employé des Postes, l'employé des mairies, l'employé du fisc, l'employé des commissariats de police, le poinçonneur du métro, l'administration centrale, le fonctionnaire face au progrès, l'assiduité, le gardien de bureau, le commis, le rédacteur, le chef de bureau, le sous-directeur, le directeur, le fonctionnaire en province, les soirées de la préfecture, les réceptions de la colonelle, etc.








Pierre Frelet a donné plusieurs ouvrages dont Le Temps de la Femme (1924) et Les Bergers du Troupeau (1921). 

Georges Pavis (1886-1977) eut une carrière d'illustrateur et de peintre bien remplie. Il collabora aux journaux satiriques de son temps : Le Rire, La Vie Parisienne, etc. Il illustra de nombreux ouvrages pour l'éditeur-relieur René Kieffer notamment.


Bel exemplaire, en pleine reliure éditeur décorée, augmenté à l'époque d'un très beau dessin original grivois et de son esquisse.

VENDU













lundi 23 novembre 2020

Jost de Villeneuve. Le voyageur philosophe dans un pais inconnu aux habitans de la terre. Par Mr. de Listonai (1761). Utopie lunaire. "A Sélénopolis, les sciences ont fait de grands progrès. C'est le siècle des Lumières parfaitement réalisé." (Soboul)

Mr. DE LISTONAI [i.e. Daniel Jost de Villeneuve].

Le voyageur philosophe dans un pais inconnu aux habitans de la terre. Par Mr. de Listonai.

A Amsterdam, Aux dépens de l'éditeur, 1761

2 volumes in-12 (19,7 x 12,7 cm - Hauteur des marges : 18,8 cm) de XXIV-339-(1) et VI-384 pages.

Cartonnage plein papier caramel au beurre salé du début du XIXe siècle. Etiquettes de titre et tomaison de maroquin rouge, non rogné. Millésime doré en queue des dos, filets dorés. Reliure d'attente probablement exécutée vers 1810/1820. Coins émoussés, coiffes repliées légèrement usées, légères salissures et frottements. Intérieur frais. Légères salissures sur la page de titre du deuxième volume. Impression sur beau papier fort (papier royal). Grandes marges conservées.

Edition originale.



"Ce pays inconnu des terriens est la Lune et l’inversion du point de vue « au clair de terre » permet de réduire certaines certitudes à l’état de préjugés ou réciproquement de fournir une justification de plusieurs préjugés. Un chapitre est consacré aux « causes de tant de lois bizarres, de coutumes singulières, d’usages extravagants ou barbares ». C’est un véritable cabinet de curiosités anthropologiques que le lecteur est invité à visiter. Il découvre des peuples qui pratiquent les sacrifices humains, des enfants qui dévorent leurs parents, des veuves qui se font brûler avec leur époux, des hommes qui mettent les femmes en commun, des femmes qui se prostituent au temple de Vénus... Les cas de superstitions qui seront discutés par Rétif et Nodier sont ici replacés dans une perspective anthropologique plus large qui relativise les us et coutumes à travers le monde et du même coup la frontière entre préjugé et raison. (in, Réhabilitation des préjugés et crise des Lumières, Michel Delon, p. 143-156. Revue Germanique internationale, 1995, La crise des Lumières.)

"Edition originale de cette utopie lunaire. L'auteur, musicographe et auteur d'un opéra comique, fait l'éloge, dans son "Epître à moi-même" en début du vol. 1, de l'amour-propre comme facteur de perfectionnement moral." (Querard II, 791).






Cet ouvrage a parfois été attribué à Thiphaigne de la Roche. Jost de Villeneuve est peu connu. On sait qu'il fut directeur des finances de la Toscane (notice Bnf), et auteur dramatique On lui doit notammen Zéphir et Fleurette, opéra-comique, ballet par Messieurs de Villeneuve et L. [Laujon.] (1750). Le Voyageur philosophe est son principal ouvrage.

"Cette odyssée philosophique est un songe au bout duquel le voyageur se retrouve au bas de son lit. Le pays du rêve, celui des Sélénites (habitants de la lune), permet la comparaison de l'état social et de l'état naturel : dans l'absence du mien et du tien, il n'y a pas de vice, pas de crime, pas de crainte de la mort. A Sélénopolis, les sciences ont fait de grands progrès. C'est le siècle des Lumières parfaitement réalisé." (A. Soboul, Utopies au siècle des Lumières, Hachette, n°034/5).

Référence : Versin, Encyclopédie de l'Utopie, p. 540.)





Exemplaire imprimé sur grand papier (papier fort de Hollande à grandes marges). Ce tirage est dénommé "papier royal" dans le catalogue des livres qui se trouvent chez le libraire Neaulme en 1762.

Bon exemplaire, en grand papier conservé non rogné, de ce chef d'œuvre utopique du XVIIIe siècle.

Prix : 1900 euros



samedi 21 novembre 2020

Les Modes de Paris, Variations du goût et de l'esthétique de la femme (1797-1897) par Octave Uzanne. 100 illustrations en couleurs par François Courboin. Couverture illustrée de George Auriol. Exemplaire de dédicace offert par Octave Uzanne à la comédienne Marguerite Moreno "en souvenir".

Octave UZANNE - François COURBOIN, illustrateur - George AURIOL, illustrateur (couverture)

MONUMENT ESTHÉMATIQUE DU XIXe SIÈCLE - LES MODES DE PARIS - VARIATIONS DU GOÛT ET DE L’ESTHÉTIQUE DE LA FEMME - 1797 - 1897 par Octave Uzanne. Illustrations originales de François Courboin dans le texte et hors-texte, d'après des documents inédits.

Paris, Société française d'éditions d'Art, L. Henry May, éditeur, 1898. [achevé d'imprimer le 8 octobre 1897 sur les presses d'Edouard Creté à Corbeil.].

1 fort volume grand in-8 (25 x 18 cm) de (4)-IV-242-(1) pages. 100 illustrations en couleurs hors-texte (coloriées au patron), nombreux dessins en noir au trait dans le texte. Couver

Reliure postérieure (vers 1920/1930) demi-basane blonde. Couverture illustrée en couleurs par George Auriol conservée (les deux plats), un peu fanée. Quelques épidermures et légères usures à la reliure, sans gravité. Intérieur frais. Reliure modeste mais solide.

Édition originale.

Tirage à 1.100 exemplaires (1.000 ex. sur vélin spécial, 90 ex. sur Japon impérial avec suite avant le coloris et 10 ex. sur Japon avec dessins originaux et aquarelle originale).

Celui-ci, un des 1.000 exemplaires sur vélin spécial, non numéroté et marqué "Offert" de la main d'Octave Uzanne.

Exemplaire de dédicace offert par l'auteur à la comédienne Marguerite Moreno.




Ouvrage très intéressant et dense traitant à fond des modes depuis la fin du XVIIIe siècle (licences du costume et des moeurs sous le Directoire) jusqu'aux modes fin de siècle (1897). Superbe illustration entièrement coloriée à la main (pochoirs) de 100 hors-texte, qui en fait un des plus beaux livres illustrés sur le sujet à cette époque.

Marguerite Moreno, nom de scène de Lucie Marie Marguerite Monceau, est une actrice française née le 15 septembre 1871 à Paris et morte le 14 juillet 1948 à Touzac (Lot). Engagée à la Comédie-Française en 1890, elle côtoie sur scène Charles Le Bargy, Mounet-Sully, Julia Bartet, Coquelin cadet, Paul Mounet. Elle est alors « la muse des symbolistes ». Elle crée Le Voile de Georges Rodenbach en 1893 et dit des vers à la demande de Robert de Montesquiou pour l'inauguration du Monument à Marceline Desbordes-Valmore à Douai en 1896. Le peintre Lucien Lévy-Dhurmer et le sculpteur Jean Dampt fixent ses traits spirituels et sa coiffure en bandeaux typique de la fin de siècle ainsi que son costume de béguine de Bruges dans la pièce de Rodenbach. Confidente de Stéphane Mallarmé, elle ne parvient pourtant pas à le convaincre de monter Hérodiade. Après avoir été la maîtresse de Catulle Mendès, elle épouse en Angleterre, le 12 septembre 1900, l'écrivain et poète Marcel Schwob qu'elle a rencontré en 1895 auquel l'unit une passion dont témoigne une extraordinaire correspondance conservée à la bibliothèque municipale de Nantes. Malade, Schwob meurt en 1905 à l'âge de 37 ans. En 1903, Marguerite Moreno quitte la Comédie-Française et rejoint le théâtre de Sarah Bernhardt, puis plus tard le théâtre Antoine. Pendant sept ans, elle dirige à Buenos Aires la section française du conservatoire. Quand éclate la Première Guerre mondiale, elle s'active à l'hôpital militaire de Nice. Elle s'est remariée en 1908 avec l'acteur Jean Daragon mais elle perd son second époux au début des années 1920. Dès 1915, elle découvre le cinéma et, pendant la période du muet, elle joue notamment dans Vingt ans après d'Henri Diamant-Berger où elle campe la reine Anne d'Autriche « sous un maquillage plâtreux, yeux cernés, bouche en cerise » (1922), donne la réplique à Maurice Chevalier dans Gonzague et Le Mauvais Garçon du même réalisateur (1923), et figure dans Le Capitaine Fracasse d'Alberto Cavalcanti (1929). Sur les conseils de son amie l'écrivain Colette, elle se tourne vers les rôles comiques et, en 1929, elle remporte un grand succès sur scène dans Le Sexe faible d'Édouard Bourdet ; elle y joue « une vieille comtesse slave qui, pour occuper son ennui, lève et paie les beaux garçons » (rôle qu'elle reprendra au cinéma dans la version filmée par Robert Siodmak en 1933). Au début de l'entre-deux-guerres, elle s'installe dans sa propriété du Lot, rénovée pour elle grâce à son cousin Pierre Moreno, un de ses proches, lui aussi comédien et souvent son partenaire). Sa carrière se partage dès lors entre théâtre et cinéma et, selon O. Barrot et R. Chirat, « Moreno accepte tout ce qu’on lui propose. Le rire du spectateur moyen à chacune de ses apparitions lui suffit ». Elle apparait ainsi dans Un trou dans le mur de René Barberis (1930), Tout va très bien madame la marquise de Henry Wulschleger (1936), La Fessée de Pierre Caron (1937) ; mais elle est aussi dirigée, entre autres, par Raymond Bernard (Les Misérables, dans le rôle de la Thénardier, avec Harry Baur et Charles Dullin, 1934), Sacha Guitry (Faisons un rêve, Le Roman d'un tricheur et Le Mot de Cambronne en 1936, Les Perles de la couronne en 1937, Ils étaient neuf célibataires en 1939, Donne-moi tes yeux en 1943), Marcel Pagnol (Regain avec Fernandel en 1937, La Prière aux étoiles en 1941, film inachevé), Christian-Jaque (Carmen en 1942, Un revenant en 1946 avec Louis Jouvet), ou encore Claude Autant-Lara (Douce en 1943). En 1945, aux côtés de Jouvet, elle triomphe au théâtre dans le rôle d'Aurélie de La Folle de Chaillot, écrit pour elle par Jean Giraudoux. Son dernier film, L'assassin est à l'écoute, sort quelques semaines après sa mort en 1948.






« On la trouve laide, on n'est pas laide avec un visage si expressif, si fin en même temps - les yeux, le nez, la bouche sont pleins d'esprit. Elle en a d'ailleurs comme rarement chez une femme. C'est la malice et la satire féminines en personne ». (Paul Léautaud).

On sait peu de choses sur les relations entre Octave Uzanne et Marguerite Moreno, si ce n'est qu'Octave Uzanne était admiratif de Marcel Schwob au point de publier fin 1898 "La porte des rêves" dans une superbe production bibliophilique illustrée dans le plus pur style symboliste par George de Feure. Ce "En souvenir" d'Octave Uzanne à Marguerite Moreno, aussi lapidaire qu'énigmatique laisse supposer une relation suivie entre eux. Le "Mademoiselle" qui précède son nom laisse aussi supposer qu'elle n'était alors pas encore mariée au moment de la dédicace (avant 1900 donc).




Emouvant exemplaire offert à l'actrice et comédienne Marguerite Moreno.

VENDU