Anonyme [René BUEZ ?]
Rêveries Chastes. Au Prince Léon Radziwill.
Sans lieu ni nom ni date [vers 1925 ?]
1 volume petit in-4 (23 x 17 cm) de 125-(1) pages. Texte imprimé en noir encadré d'un filet fin rouge.
Cartonnage bradel plein papier à la colle rouge décoré de feuillages et traits parallèles entrecroisés, doublures et gardes de papier rouge, relié sur brochure, non rogné. Quelques salissures au papier dans les marges.
Edition originale et unique édition de cet ouvrage curieux.
Ouvrage tiré à 150 exemplaires non mis dans le commerce. Belle impression sur papier vergé de Hollande.
Exemplaire numéroté à la plume par l'auteur, nominatif pour Madame Gouraud, signé des initiales de l'auteur R. B.
Dédicace de l'auteur sur le faux-titre "Hommage de l'auteur" signé "René Buez" (le nom n'est pas certain).
Cet ouvrage composé de poésies est dédié au Prince Léon Radziwill, laissant supposer une proximité entre l'auteur et le prince aristocrate assassiné en 1927 à l'âge de 46 ans.
Les poésies de ce recueil sont un mélange de poésies érotiques (la branleuse triste, Innocence, le Poète et la Gonzesse, J'aime les femmes, moi !, Je veux bien, Sonnet, Soyons Cochons... veux-tu ?, La Mariée, etc.) Les autres poésies roulent sur divers sujets, souvent triviaux, utilisant un vocabulaire populaire rempli d'expressions argotiques.
Nous ne savons rien de son auteur. Ce recueil non mis dans le commerce, dédié au Prince Radziwill, connu pour ses liaisons amoureuses, nous laisse croire à l'oeuvre d'un commensal du Prince. Nous n'avons pas plus retrouvé la trace de la dédicataire, Madame Gouraud, qui devait être également très proche de l'auteur.
Quoi qu'il en soit ce recueil de poésies est très curieux et doit dater du milieu des années 1920 (le Prince Radziwill n'étant pas mort)
Bel exemplaire joliment relié.
Prix : 450 euros