Jean LORRAIN
SONYEUSE. Soirs de province. Soirs de Paris.
Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1891
1 volume 18,8 x 11,8 cm, 290-(1) pages.
Reliure pleine percaline lie de vin, belle pièce de titre de maroquin avec auteur et titre doré, relié sur brochure avec les couvertures jaunes imprimées (les deux plats très bien conservés - sans le dos). Exemplaire relié par A. J. Gonon (avec son étiquette de relieur).
Édition originale.
Il n'est pas indiqué de grands papier. Cet exemplaire est imprimé sur beau papier vélin fort teinté. Absolument sans rousseur. A noter que cet exemplaire ne nous semble pas imprimé sur le papier courant (papier ordinaire) mais sur un papier de choix, papier encollé vélin fort teinté (tirage de luxe non mentionné ?).
Exemplaire de toute fraîcheur et finement relié.
"Nous trouverions bien dans ce livre de Jean Lorrain : Sonyeuse, Soirs de Paris, - Soirs de Province, ce que nous cherchons, le secret de l'amour, mais comme ce nouveau volume de l'un de nos plus étincelants écrivains se compose d'un très grand nombre de nouvelles, les développements ne sont pas assez larges pour que nous puissions asseoir notre jugement. L'auteur laisse beaucoup à penser à ses lecteurs, - ce genre me plaît infiniment, - ce qui les dispense d'acheter nombre de volumes, celui-là seul suffisant pour leur donner à réfléchir pendant plusieurs jours sur ce sentiment indéfinissable, l'amour, qui se traduit d'une manière si différente chez les individus de l'espèce humaine. En général, les pensées qui se dégagent du nouveau volume de Jean Lorrain sont assez tristes, un peu pessimistes [...]" (extrait de la Revue des livres nouveaux, janvier 1891).
Exemplaire de dédicace avec sur tout le faux-titre ce bel envoi autographe de Jean Lorrain :
"à Mademoiselle Lavallière en gratitude et souvenir des quelques heures viables vécues à Luchon cet été 1894 par son très respectueux et ami Jean Lorrain 26 août 94"
Ève Lavallière (1866-1929) fut comédienne puis religieuse franciscaine. En 1891, on la présente à Eugène Bertrand, le directeur du théâtre des Variétés, qui l'embauche dès ses premiers essais. Elle commence par tenir un rôle de figuration dans La Belle Hélène de Jacques Offenbach, mais Mlle Crouzet qui tenait le rôle d'Oreste meurt subitement et c'est Eve qui reprend le rôle. Elle n'a alors que 25 ans. La voix d'Eve Lavallière est d'une gamme très étendue, ce qui va en faire une comédienne de théâtre renommée à la Belle Époque (entre 1891 et 1917). Plusieurs grandes réalisations voient sa participation à l'époque dont Le Sire de Vergy au côté d'Albert Brasseur (1903). Sa renommée est semblable à celle de Sarah Bernhardt. (source : wikipédia).
Bel exemplaire finement relié avec un bel envoi autographe.