lundi 20 novembre 2017

Alphonse Gallais. Le Spectateur Vermentonais (1932-1936). Curieuse revue icaunaise complète en 2 livraisons. Rare.


Alphonse GALLAIS.

LE SPECTATEUR VERMENTONAIS. Revue indépendante consacrée à la défense des intérêts moraux et autres des francs boits-vins de l'éternelle cité des chopines. Paraissant très irrégulièrement et à des dates non prévues dès que survient un événement sensationnel au point de vue local. Par Alphonse Gallais (l'indésirable Gilbert), fondateur, directeur et rédacteur en chef.

Vermenton-les-Chopines (Yonne) [Vermenton, 1932-1936] [imprimerie L'Universelle, Association Ouvrière, Auxerre].

N°1 (1er janvier 1932) et N°2 (5 mars 1936). Deux seuls numéros parus. Agrafés. Tels que parus.

19,3 x 14,2 cm pour le premier numéro et 18,5 x 14 cm pour le second et dernier. 56 pages et 48 pages. Le premier numéro contient en plus un feuillet rose à la fin. Le second numéro contient en plus 5 feuillets verts (le dernier blanc).


Le premier numéro est marqué tiré à 1.000 exemplaires en quatrième de couverture (signé par l'auteur et numéroté à la main). Il est également rajouté à la main par l'auteur que "ce canard réservé n'est pas pour le commerce autrement on l'aurait présenté comme suit (voir encadré). Le tirage est 1.000 reste improbable (certainement moindre). Le second numéro est également signé par l'auteur (monogramme au crayon bleu en quatrième de couverture) et numéroté au composteur cette fois (avec un tirage annoncé à 500 exemplaires).


Cette curieuse revue, oeuvre d'un seul homme tout à sa cause icaunaise, contient des poésies en vers, des morceaux en prose, des lettres, des chansons, etc.


Alphonse Gallais (1869-1954), natif de Paris, était un drôle mort à Vermenton, près d'Auxerre. On lui doit également la Muse Vermentonaise (1931) également rempli de chansons à boire, monologues, pièces rimées, fantaisies satiriques, etc. Son côté libertin s'exprime dans un ouvrage publié en 1912 par Jean Fort sous le titre Amour morbide. Aux griffes de Vénus, mœurs de la décadence parisienne. Dutel écrit : "Ce polygraphe socialiste, anticlérical, antimilitariste et versé dans l'occultisme, était très connu au début du siècle dans les brasseries à femmes de la rue Monsieur-le-Prince et dans les maisons de tolérance de la rue Mazet et de la rue Grégoire-de-Tours."


Cette revue éphémère et irrégulière complète en 2 numéros est très rare sur la marché (aucun exemplaire actuellement en vente en ligne).

Prix : 200 euros