COLLECTIF [Une société de militaires et de gens de lettres]
VICTOIRES, CONQUÊTES, DÉSASTRES, REVERS ET GUERRES CIVILES DES FRANÇAIS, DE 1792 A 1915, par une société de militaires et de gens de lettres.
Paris, C. L. F. Panckoucke, éditeur [imprimerie de C. L. F. Panckoucke], 1818-1821
27 volumes in-8 (21 x 13 cm), 350 à 450 pages par volume environ. Très nombreuses cartes et plans de batailles, villes, sièges, etc (plus de 100 cartes et plans).
Reliure plein veau marbré de l'époque pour les 17 premiers volumes. Les 10 volumes suivants sont restés brochés. Reliures en bon état, décoratives, malgré quelques petits frottements ou manques sans gravité. Les volumes brochés sont en bon état, coins roulés de quelques feuillet au début et à la fin, couvertures légèrement salies. Intérieur très frais, beau papier vergé chiffon.
Ensemble bien complet des cartes et plans. Le tome 27 et dernier contient les fac-similés des écritures de Napoléon, des généraux et divers. Les tomes 25 et 26 sont une table alphabétique.
ÉDITION ORIGINALE.
PLUS DE 100 CARTES ET PLANS DE SIÈGES, BATAILLES, ETC.
Ouvrage édité en souscription (la liste des souscripteurs se trouve reliée à la fin du dernier volume).
"Un grand nombre d'officiers généraux et supérieurs ont bien voulu répondre à l'invitation que nous leur avons adressée pour concourir à élever ce monument à la gloire militaire des Français. [...] Plusieurs officiers du génie nous ont adressé des plans sur les sièges, batailles et combats. [...] Depuis longtemps, les peuples européens avaient perdu le souvenir des grandes invasions. Mais la révolution française, en brisant tous les liens qui unissaient les Etats entre eux, rompit tout-à-coup cet équilibre que les cours avaient eu tant de peine à établir, et qui faisait leur plus grande sûreté. Unies contre la France seule, ces mêmes cours donnèrent au peuple magnanime qu'elles voulaient punir, un funeste exemple, et lui inspirèrent le désir d'une vengeance qui resta longtemps sans être assouvie. La nation française, irritée par les efforts mêmes employés pour la comprimer, donne à sa force militaire une extension immense, fait déborder ses soldats dans toutes les contrées à la fois, et paraît ne vouloir mettre bas les armes que lorsqu'elle aura fait des peuples vaincus des amis ou des sujets. [...]" (prospectus)
TRÈS BON EXEMPLAIRE.