jeudi 17 septembre 2015

Colportage : Le Jardin d'Amour (vers 1820), où est renseigné la Méthode et l'Adresse pour bien entretenir une Maîtresse, ensemble, comme il faut inviter aux noces les parents et amis. Rare livret populaire en bel état.



ANONYME

LE JARDIN D'AMOUR, où est renseigné la Méthode et l'Adresse pour bien entretenir une Maîtresse, ensemble, comme il faut inviter aux noces les parents et amis.

A Lélis, 20: [vers 1820 ?] Chez Goderfe, rue de Nemenya. [Epinal ? Troyes ? Beauvais ? Montbéliard ? Chartres ?]

1 plaquette in-12 (14,5 x 8,5 cm), broché, 24 pages (y compris le titre). Couverture ancienne de papier gris. Cahier cousu. Très bon état. Intérieur immaculé.

Réimpression sans doute provinciale datant des années 1800-1820 tout au plus. Gay dans sa bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour, aux femmes et au mariage, indique qu'il s'agit d'une espèce de petit catéchisme, le nec plus ultra de la niaiserie à l'usage de la populace et des paysans. M. Monselet a donné, dans le journal Paris, un bon article, intitulé la Comédie naïve, à ce sujet. (Gay, éd. 1897, II-692). A noter qu'on retrouve la même adresse "A Lélis" pour un certain Chalopin éditeur à Caen à la fin du XVIIIe s.

Contient, au verso du titre : Déclaration d'amour. Ensuite : Le Jardin d'Amour (comme l'amoureux se doit comporter, ses gestes, ses habits) - L'amant ne se doit point fâcher de ses imperfections - L'amant doit fuir et éviter les mauvaises compagnies - En quel lieu l'amant doit chercher une maîtresse - Discours d'amant pour accoster une fille en compagnie de plusieurs autres, et lui déclarer son amitié - L'amant dira les vers suivants en baisant sa maîtresse - Comme l'amant doit saluer et parler à une maîtresse - comme le garçon doit parler au père de son amante ; et après l'avoir salué - Pour donner une bague à sa maîtresse lorsque le contrat est passé - Comme il faut inviter les parents aux noces - les récréations et devis amoureux - etc.

Ce texte aurait paru pour la première fois dès 1671 (Gay) et a été plusieurs fois réimprimé au cours du XVIIIe siècle. Petit livret populaire de colportage par excellence, véritable Paroissien Romain du niais de la campagne, à l'évidence.

RARE.

BEL ETAT.

Prix : 350 euros