VIDAL, Pierre (auteur et illustrateur)
LES HEURES DE LA FEMME A PARIS. Tableaux parisiens dessinés, gravés à l'eau-forte et accompagnés d'un texte par Pierre Vidal.Éditions Boudet, Librairie Lahure, Paris, 1903
1 volume in-4 (24 x 18,5 cm environ) broché de VIII-192-(1) pages. 96 aquatintes d'après les aquarelles de l'artiste (48 hors-textes 3/4 de page, 24 grandes vignettes d'en-tête et 24 culs-de-lampe. Premier plat de couverture illustré de la reproduction d'une grande composition de l'artiste à l'aquarelle. 150 frises de fleurs variées par l'artiste et mises en couleurs à l'aquarelle au pinceau à la main par le coloriste E. Greningaire.
ÉDITION ORIGINALE ET UNIQUE ÉDITION.
TIRAGE A 250 EXEMPLAIRES SEULEMENT.
Il a été tiré 25 exemplaires sur Japon avec suite, 5 exemplaires sur Japon nominatifs et 220 exemplaires sur vélin de cuve des papeteries du Marais, fabriqué spécialement pour cet ouvrage.
CELUI-CI, 1 DES 220 EXEMPLAIRES SUR VÉLIN DE CUVE.
Si par la date de son impression (15 mars 1903) ce livre n'appartient plus à la catégorie des livres dits "fin de siècle", il s'en rattache pourtant par toutes ses composantes. Pierre Vidal (né en 1849) appartient à l'autre siècle et a travaillé abondamment pour plusieurs ouvrages encore recherchés de nos jours par les amateurs de beaux illustrés. Il illustre avec talent Les Heures Parisiennes, Paris qui Crie (1890), un Conte choisi de Maupassant publié par Octave Uzanne pour les Bibliophiles Contemporains (1891), Paris qui consomme (1893), La Femme à Paris d'Octave Uzanne (1894), La Vie des Boulevards Madeleine-Bastille et La Vie à Montmartre de Georges Montorgueil (1896), etc.
Pierre Vidal qui a collaboré plusieurs fois avec Octave Uzanne entre 1891 et 1894, a dû laisser à son ancien "auteur" comme un sentiment d'amertume et de jalousie lorsque ce dernier a vu sortir ce livre au printemps 1903. Tout dans ce livre est réussi : le papier, les encres, l'illustration, le format. Le tout concourant à faire de ce volume l'un des joyeux bibliophiliques de l'époque. Nul doute qu'Octave Uzanne a dû pâlir de ...