vendredi 15 janvier 2016

Iconophilie Bibliophilie : 8 superbes lithographies originales en couleur par Henri Patrice Dillon pour La Nouvelle Bibliopolis d'Octave Uzanne (1897). Bel ensemble du tirage de luxe à 100 exemplaires sur papier du Japon. Rare.


H. P. DILLON [lithographe]

[LES ÉVOLUTIONS DU BOUQUIN - LA NOUVELLE BIBLIOPOLIS. Voyage d'un novateur au Pays des Néo-Icono-Bibliomanes par Octave Uzanne. Lithographies en couleurs et marges décoratives de H. P. Dillon.]

[A Paris, chez Henri Floury, 1897] [achevé d'imprimer par Edouard Cretté à Corbeil le 9 novembre 1896]

Suite complète de 8 lithographies en couleurs hors-texte (19x 12 cm)  par H.-P. Dillon. En feuilles volantes.

DU TIRAGE A 100 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DU JAPON.

Tirage total à 600 exemplaires (dont 500 ex. sur vélin et 100 ex. sur Japon).

SUPERBES LITHOGRAPHIES PAR HENRI PATRICE DILLON.


Henri Patrice Dillon dit « H. P. Dillon », né le 28 novembre 1850 à San Francisco, et mort le 16 mai 1909 à Paris, est un artiste peintre, illustrateur et lithographe français d'origine irlandaise, qui fit carrière dans le Paris de la Belle Époque. Né Patrice Henry Dillon au consulat français de San Francisco, il est le fils du diplomate d'origine irlandaise Guillaume Patrice Dillon (1810-1877), ami du ministre François Guizot, et de Jeanne Amica Anderson. Il appartient à la famille Dillon, de noblesse irlandaise, dont un certain nombre de membres passa en France au cours des deux siècles précédents. Son père était consul de France et fut nommé officier de la Légion d'honneur. Henri Patrice Dillon est à Paris en 1873 pour se consacrer à l'étude de la peinture ; il suit les cours du peintre Isidore Pils, puis ceux de Carolus-Duran. Il fréquente l'École des beaux-arts, mais semble avoir échoué au concours : toutefois, il y fréquente les ateliers de José Frappa, d'Alexandre Cabanel et d'Henri Lehmann, comme nous l'apprend son dossier déposé à la chancellerie. Il expose au Salon à partir de 1876. Il exécute deux commandes sous la forme de grandes compositions, d'abord Les Funérailles de Paul Bert, puis La Fondation de l’Ordre des jésuites destiné à l’église de Montmartre. Il obtient une mention honorable au Salon de 1890, puis une médaille de 3e classe au Salon de 1892. Ilfait partie de la commission du salon des Cent en 1895. En décembre 1898, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Il participe à l'exposition du centenaire de la lithographie, puis à l'exposition universelle de 1900 où il expose une lithographie, La Claque. Il fait partie de la Société des peintres-graveurs qui expose chez Durand-Ruel aux côtés d'Auguste Lepère. Plus tard, il est vice-président de la Société des lithographes français. Il était très lié à Auguste Jouve et à son fils Paul. Ses gravures sont tirées à un petit nombre, et sont donc assez rares. Remarqué pour son talent d'illustrateur, il travaille avec des éditeurs comme Calmann Lévy puis Arthème Fayard et Henri Floury. Il illustre plusieurs partitions pour l'éditeur G. Ondet. Son atelier parisien se situait 84 boulevard Rochechouart (en 1893). Il avait épousé Pauline Senon et le couple resta sans enfant. Il est mort à Paris au 2 rue Ambroise-Paré, atteint d'une angine de poitrine. (source : Wikipédia)

Exposition récente : H. P. Dillon (1850-1909), illustrateur Belle Époque, Musée Toulouse-Lautrec, Albi, septembre-octobre 2014.

Référence : Maryvonne Lépinoy-Guégan, Biographie et catalogue raisonné de Henri Patrice Dillon (1850-1909), Tome 1 et 2, 2007

PARFAIT ETAT.

VENDU