Pierre CHODERLOS DE LACLOS
LES LIAISONS DANGEREUSES, OU LETTRES recueillies dans une Société, et publiées pour l’instruction de quelques autres. Par M. C….. de L… Première (Deuxième, Troisième et Quatrième) partie.
A Amsterdam, et se trouve à Paris, chez Durand Neveu, libraire, à la Sagesse, rue Galande. M. DCC. LXXXII. (1782).
4 parties reliées en 2 volumes in-12 (168 x 100 mm – Hauteur des marges : 162 mm) de 171 ; 161 ; 155 et 176-(1) pages. Seules les deux dernières parties possèdent un faux-titre, ce qui est normal.
Reliure pleine basane fauve marbrée, dos à nerfs ornés, tranches rouges, gardes blanches (reliure de l’époque). Quelques usures aux reliures, notamment au tome 2 dont le dos est frotté et épidermé, manque de cuir sur les mors et coiffe, le tout sans conséquence sur la solidité de l'exemplaire. Intérieur frais avec quelques petits manques de papier (dans l'angle de 3 feuillets, perte d'une lettre) et manque par défaut d'origine du papier (trou dans un feuillet entraînant la perte de deux mots). Photographies sur demande.
ÉDITION PARUE LA MÊME ANNÉE QUE L'ÉDITION ORIGINALE (TIRAGE « F » (Max Brun).
"Bible du libertinage pour certains, le livre s'impose surtout comme chef-d’œuvre du roman d'analyse, comme un des romans les plus abstraits et les plus intelligents. Aussi l'audace des Liaisons Dangereuses ne consiste-t-elle ni dans la débauche facile au langage cru, ni dans la perversité au premier degré ou la jouissance de faire le mal propre à Sade, mais dans l'art de dire ou plutôt de l'écrire pour un connaisseur admiratif et un peu vexé, placé en position de voyeur comme le lecteur" (Laurent Versini, BnF, En français dans le texte , n° 174).
Ce roman épistolaire retrace les aventures amoureuses de la marquise de Merteuil et de son ancien amant, le vicomte de Valmont. La marquise, voulant se venger d’un amant infidèle alors promis à la fille d’une cousine, Cécile de Volanges, fait en sorte que le Vicomte déshonore cette dernière avant le mariage. Ce que le Vicomte accomplit, alors même qu’il tente de séduire une femme reconnue pour sa vertu : la présidente de Tourvel. Celle-ci tente de rester fidèle à son époux mais le Vicomte parvient à la piéger pour la faire mourir d’amour. Cécile de Volanges, quant à elle, est amoureuse du chevalier Danceny, son maître de solfège. Mais, la marquise de Merteuil le prend pour amant, par toutes sortes d'intrigues. Elle provoque ainsi un duel entre le Vicomte de Valmont, qui cherche à retrouver ses faveurs - déstabilisé par ses mésaventures dues à Cécile de Volanges et Tourvel -, et le jeune chevalier Danceny, qui parviendra à tuer le Vicomte, tourmenté de regrets d’avoir condamné la présidente de Tourvel. Il remet alors au chevalier toute la correspondance qu’il a tenue avec la marquise de Merteuil afin que celle-ci soit révélée non comme une femme des plus vertueuses de tout Paris, ainsi qu'elle le laissait croire, mais comme une dangereuse intrigante.
Référence : Max Brun, Bibliographie des éditions des Liaisons Dangereuses portant le millésime de 1782.
BON EXEMPLAIRE EN RELIURE STRICTEMENT DE L'ÉPOQUE DE CE CHEF D’ŒUVRE DE LA LITTÉRATURE ROMANESQUE DU XVIIIe SIÈCLE.
VENDU
LES LIAISONS DANGEREUSES, OU LETTRES recueillies dans une Société, et publiées pour l’instruction de quelques autres. Par M. C….. de L… Première (Deuxième, Troisième et Quatrième) partie.
A Amsterdam, et se trouve à Paris, chez Durand Neveu, libraire, à la Sagesse, rue Galande. M. DCC. LXXXII. (1782).
4 parties reliées en 2 volumes in-12 (168 x 100 mm – Hauteur des marges : 162 mm) de 171 ; 161 ; 155 et 176-(1) pages. Seules les deux dernières parties possèdent un faux-titre, ce qui est normal.
Reliure pleine basane fauve marbrée, dos à nerfs ornés, tranches rouges, gardes blanches (reliure de l’époque). Quelques usures aux reliures, notamment au tome 2 dont le dos est frotté et épidermé, manque de cuir sur les mors et coiffe, le tout sans conséquence sur la solidité de l'exemplaire. Intérieur frais avec quelques petits manques de papier (dans l'angle de 3 feuillets, perte d'une lettre) et manque par défaut d'origine du papier (trou dans un feuillet entraînant la perte de deux mots). Photographies sur demande.
ÉDITION PARUE LA MÊME ANNÉE QUE L'ÉDITION ORIGINALE (TIRAGE « F » (Max Brun).
"Bible du libertinage pour certains, le livre s'impose surtout comme chef-d’œuvre du roman d'analyse, comme un des romans les plus abstraits et les plus intelligents. Aussi l'audace des Liaisons Dangereuses ne consiste-t-elle ni dans la débauche facile au langage cru, ni dans la perversité au premier degré ou la jouissance de faire le mal propre à Sade, mais dans l'art de dire ou plutôt de l'écrire pour un connaisseur admiratif et un peu vexé, placé en position de voyeur comme le lecteur" (Laurent Versini, BnF, En français dans le texte , n° 174).
Ce roman épistolaire retrace les aventures amoureuses de la marquise de Merteuil et de son ancien amant, le vicomte de Valmont. La marquise, voulant se venger d’un amant infidèle alors promis à la fille d’une cousine, Cécile de Volanges, fait en sorte que le Vicomte déshonore cette dernière avant le mariage. Ce que le Vicomte accomplit, alors même qu’il tente de séduire une femme reconnue pour sa vertu : la présidente de Tourvel. Celle-ci tente de rester fidèle à son époux mais le Vicomte parvient à la piéger pour la faire mourir d’amour. Cécile de Volanges, quant à elle, est amoureuse du chevalier Danceny, son maître de solfège. Mais, la marquise de Merteuil le prend pour amant, par toutes sortes d'intrigues. Elle provoque ainsi un duel entre le Vicomte de Valmont, qui cherche à retrouver ses faveurs - déstabilisé par ses mésaventures dues à Cécile de Volanges et Tourvel -, et le jeune chevalier Danceny, qui parviendra à tuer le Vicomte, tourmenté de regrets d’avoir condamné la présidente de Tourvel. Il remet alors au chevalier toute la correspondance qu’il a tenue avec la marquise de Merteuil afin que celle-ci soit révélée non comme une femme des plus vertueuses de tout Paris, ainsi qu'elle le laissait croire, mais comme une dangereuse intrigante.
Référence : Max Brun, Bibliographie des éditions des Liaisons Dangereuses portant le millésime de 1782.
BON EXEMPLAIRE EN RELIURE STRICTEMENT DE L'ÉPOQUE DE CE CHEF D’ŒUVRE DE LA LITTÉRATURE ROMANESQUE DU XVIIIe SIÈCLE.
VENDU