Beaux livres anciens et modernes - Bibliophilie - Reliures - Editions originales - Livres illustrés - Estampes - Dessins - Photographies - Bertrand Hugonnard-Roche, Bibliophile - libraire.
mardi 29 décembre 2015
Bibliophilie : Nos Amis les Livres par Octave Uzanne (1886). Rare exemplaire de dédicace sur papier du Japon (30 exemplaires). Bel exemplaire broché.
Octave UZANNE
NOS AMIS LES LIVRES. Causeries sur la littérature curieuse et la librairie.
Paris, Maison Quantin, 1886
1 volume in-8 (19 x 12,5 cm), broché, IV-318-(1) pages. Frontispice gravé à l'eau-forte par H. Manesse. Couverture imprimée or sur papier crème. Excellent état. Exemplaire de dédicace avec envoi autographe de l'auteur (nom du dédicataire découpé).
ÉDITION ORIGINALE.
Première parution en volume d'articles publiés dans la revue Le Livre entre février 1884 et février 1886.
TIRAGE DE LUXE A 30 EXEMPLAIRES SUR PAPIER IMPÉRIAL DU JAPON.
FRONTISPICE EN 3 ÉTATS.
EXEMPLAIRE DE DÉDICACE.
Le détail du tirage est le suivant : 1.000 exemplaires sur papier vergé de Hollande ; 30 exemplaires sur Whatman ; 30 exemplaires sur papier Impérial du Japon et 5 exemplaires sur Chine (non mis dans le commerce).
Ce volume aborde de manière très critique et acerbe de nombreux aspects de la littérature du XIXe siècle et de la librairie : Isidore Liseux, Zola, Stendhal, Musset, l'Ombrelle et l'Eventail d'Octave Uzanne, Conquet (libraire-éditeur), Balzac, Dentu (éditeur), Richepin, Paul Lacroix (Bibliophile Jacob), l'amour des livres, la bibliophilie, la bibliomanie, etc.
Le joli frontispice par H. Manesse représente le bureau-bibliothèque d'Octave Uzanne. La couverture des exemplaires ordinaires sur vergé de Hollande est verte, seule celle des exemplaires de luxe est ivoire imprimée en doré, comme notre exemplaire.
RARE TIRAGE DE LUXE.
VENDU
samedi 26 décembre 2015
Le Kama Soutra d'Albert Dubout (1973). 1 des 960 exemplaires avec suite. Exemplaire avec envoi autographe à son ami Serge Rocher (de Nîmes). Bel exemplaire.
Albert DUBOUT
KAMA SOUTRA
Editions Michèle Trinckvel, Paris, 1973
2 volumes in-4 (28 x 21 cm), dont 1 volume relié de 247 pages et 1 volume de planches en couleurs (tirage à part des illustrations du premier volume).
Reliure plein skyvertex noir maroquiné doré de la signature d'Albert Dubout sur le premier plat, dos doré, emboîtage bordé de même, plats de papier décoré.
ÉDITION ORIGINALE.
TIRAGE A 6.050 EXEMPLAIRES.
CELUI-CI, 1 DES 960 EXEMPLAIRES COMPRENANT UNE SUITE DES COMPOSITIONS ORIGINALES DE DUBOUT.
Tous les exemplaires sont imprimés sur vélin Arjomari-Prioux.
EXEMPLAIRE DE PRÉSENT OFFERT PAR ALBERT DUBOUT A SON AMI NÎMOIS SERGE ROCHER.
"A Serge Rocher Mon fidèle supporter Nimois Bien amicalement Albert Dubout"
Inutile de commenter cette œuvre foisonnante et rafraîchissante qu'est le Kama Soutra. Albert Dubout a su lui donner une illustration de luxe, multicolore, des plus réussies.
Ce livre est son avant-dernier ouvrage illustré avant la Justine du marquis de Sade publiée en 1976.
BEL EXEMPLAIRE DE DÉDICACE DU TIRAGE AVEC SUITE.
Prix : 650 euros
mardi 22 décembre 2015
Le Malheureux petit Voyage de Gabriel Soulages, illustré de 20 eaux-fortes sur cuivre par Paul-Emile Bécat. 1 des 25 exemplaires réservés : exemplaire de Paul-Emile Bécat lui-même imprimé à son nom. Bel exemplaire.
Gabriel SOULAGES - Paul-Emile BÉCAT, illustrateur
LE MALHEUREUX PETIT VOYAGE ou La misérable fin de Madame de Conflans, Princesse de la Marsaille rapportée par Marie-Toinon Cerisette sa fidèle et dévouée servante. Gravures sur cuivre de Paul-Emile Bécat.
Aux éditions du Baniyan, Paris, 1950
1 volume in-4 (24,5 x 19 cm), en feuilles sous couverture rempliée imprimée, 183-(1) pages, 4 eaux-fortes en couleur hors-texte et 16 eaux-fortes en couleurs à mi-page, soit 20 eaux-fortes en tout. Notre exemplaire contient en outre la suite des 20 eaux-fortes en noir avec remarque. Emboîtage papier de l'éditeur. Excellent état, proche du neuf, emboîtage insolé cependant.
TIRAGE A 765 EXEMPLAIRES.
CELUI-CI, 1 DES 25 EXEMPLAIRES NOMINATIFS RÉSERVÉS AUX COLLABORATEURS ETC.
CELUI-CI SPÉCIALEMENT IMPRIMÉ POUR PAUL-EMILE BÉCAT, L'ILLUSTRATEUR, AVEC SUITE EN NOIR AVEC REMARQUES.
Cet exemplaire est sur vélin Renage teinté.
Cet ouvrage de Gabriel Soulages (1876-1930) a paru pour la première fois en 1909. Gabriel Soulages fut maire d’Albi de 1877 à 1888. Cet avocat républicain convaincu, passionné d’histoires locales, de littérature et d’archéologie, consacra les dernières années de sa vie à recueillir de la bouche des membres de sa famille et de son entourage, ce qu’il nomma « Chansons et poésies populaires recueillies dans l’Albigeois ». On lui doit plusieurs ouvrages notamment l'Idylle vénitienne, Des Riens, une traduction des Pastorales de Théocrite, Graffiti d'amour, On luit doit également ce bon mot qui donne assez une idée de son esprit badin : « Une femme vertueuse est celle qui, avant d'entrer chez son amant, ôte son alliance et enlève de sa chaîne sa petite médaille sainte. »
"Ce n'est point un livre nouveau, mais ce galant pastiche fleure déjà les grâces et les hardiesses du siècle suivant, est d'une saveur si piquante et si gentiment pimentée qu'on ne se lasserait guère de le relire. Certes, la folle escapade de la gente Marie Toinon Cerisette et de sa jeune maîtresse, la maréchale de la Marsaille, n'est point à proposer en exemple aux filles sages, et Mme de Maintenon, si elle l'eût connue, fût entrée en grande colère. Mais Mme de Sévigné s'en fût fort divertie sans doute. Le récit qu'en fait M. Gabriel Soulages plaira aux lettrés. Il les mènera en Avignon en compagnie de la plus exquise des chambrières et de la plus sensible des princesses et il les associera à leurs jeux libertins jusqu'au jour où une noyade tragique mettra fin à ce malheureux petit voyage si joyeusement commencé et qui eût mérité de ne point s'achever dans les larmes, tant il est vrai que l'esprit né saurait jouer longtemps le personnage du cœur." (Le Figaro littéraire).
SUPERBE ILLUSTRATION DE PAUL-ÉMILE BÉCAT, D'UNE DÉLICIEUSE SENSUALITÉ.
EXEMPLAIRE RÉSERVÉ A PAUL-ÉMILE BÉCAT LUI-MÊME, IMPRIMÉ A SON NOM.
Prix : 650 euros
lundi 21 décembre 2015
Bibliophilie : Les Ornements de la Femme par Octave Uzanne : L'Éventail (1882). Splendide illustration par Paul Avril. Bel exemplaire relié à l'époque par Birdsall & Son à Northhampton (Royaume-Uni). Rare dans cette condition.
Octave UZANNE - Paul AVRIL, illustrateur
L’ÉVENTAIL par Octave Uzanne, illustrations de Paul Avril.
Paris, A. Quantin, 1882
1 volume grand in-8 (26 x 17 cm) de 143-(1) pages. Illustrations dans le texte imprimées dans différentes teintes (camaïeu de violet, vert, ambre, sépia, rose, bleu, etc), courant autour du texte.
Reliure de l'époque plein vélin teinté bleu-vert, dos lisse orné en long, plats richement décorés d'encadrements de roulettes dorées et d'un grand fer au centre avec le nom de l'auteur et le titre de l'ouvrage doré (sur les deux plats), roulette dorée sur les coupes, jeu de filets et roulettes dorés en encadrement intérieur des plats, tranches dorées (lingot), couvertures illustrées conservées (à l'état de neuf), doublures et gardes de moire blanche, charnières de cuir (reliure anglaise signée BIRDSALL & SON à Northhampton (Royaume Uni). Superbe état de conservation. Infimes traces. Intérieur immaculé.
Exemplaire du tirage à petit nombre sur beau papier vélin de cuve (vélin des Vosges). L’Éventail aurait été imprimé à 750 exemplaires outre les 2 séries de 100 exemplaires sur Japon. Les exemplaires furent rapidement épuisés en librairie.
TRÈS BEL EXEMPLAIRE DU VOLUME QUI FIT LA RENOMMÉE DE LITTÉRATEUR DU JEUNE OCTAVE UZANNE.
Belle et intéressante étude documentaire sur cet indispensable ornement de ces dames à travers le temps. Ouvrage au style empreint d'une certain préciosité et non dénué d'auto-dérision dans lesquel Uzanne, d'ailleurs très déçu, voire marqué à vie, d'avoir été considéré par trop de monde comme "le Monsieur de ces dames à l'éventail, etc" (dixit Antoine Laporte, bouquiniste et auteur d'un violent pamphlet contre Uzanne publié en 1893). Uzanne donnera en 1892 une édition bon marché, de format in-12, et sans illustration, dans laquelle il expliquera en préambule souhaiter donner à un public de lecteurs, et non plus à un public d'esthètes bibliophiles, ces textes pour pouvoir les apprécier à leur juste valeur. "cette fois-ci, ce n'est plus aux iconophiles que je m'adresse, mais à ces lettrés qui prétendent lire, apprendre et connaître..."
Au delà du contenu, ce livre, avec l'Ombrelle paru une année plus tard, sont parmi les premiers essais d'impression en couleur autour du texte en héliogravure. Les essais et les tâtonnements furent nombreux avant d'arriver à un résultat satisfaisant. Octave Uzanne s'explique sur ces difficultés dans une lettre datant de décembre 1881 qu'il adresse à un Ami des Livres : "[...] Comment résumer l’établissement d’un ouvrage qui est si compliqué et dont la fabrication – sans parler du texte – m’a demandé de si longues recherches et m’a fait franchir tant d’obstacles ? Le lecteur ou le curieux n’a pas à s’inquiéter de toute cette cuisine terrible d’un beau livre, et je vais tâcher de répondre succinctement à votre obligeante demande, dans le sens de l’insertion que vous pouvez faire. Les illustrations de ce livre offrent cette originalité qu’elles contournent le texte et l’encadrent ingénieusement. L’auteur et l’illustrateur ne font qu’un, le dessin interprète dans les marges les idées de l’auteur, et ces dessins sont d’une variété et d’une finesse d’exécution dont l’héliogravure seule pouvait rendre en les fac-similant les divers caractères : fusain, gouache, crayon, sépia, camaïeu, croquis au trait, sanguine, esquisses à la plume très poussées, tous les procédés en un mot dont un artiste peut se servir pour réaliser ses conceptions. Toutes ces illustrations gravées sur cuivre et tirées suivant les « manières » en différentes couleurs, ont d’abord été imprimées sur des presses en taille douce et il a fallu repérer ensuite, sur des presses à bras typographiques, le texte noir de l’ouvrage ; travail difficultueux au possible, si l’on songe au retrait du papier mouillé, aux inégalités du pointage, au foulage « à rendre imperceptible » dans la « retiration », à tous ces labeurs d’impression dont le public se rend malaisément compte. Pour arriver à la possibilité réelle de cette mise en œuvre originale, il a fallu que l’auteur fut à la fois inventeur, calculateur, artiste, chromiste, taille-doucier, typographe metteur en page et le reste – car ses idées même devaient se repérer dans les dessins déjà imprimés, alors que pour le lecteur, les dessins ne font que paraphraser le texte. Il faudrait plus de dix pages de détails techniques pour conter l’histoire de ce livre qui ouvre la série des ornements de la femme et qui ne pouvait être exécuté que par celui qui en a conçu la nouvelle manière. [...]".
LA FINE RELIURE ANGLAISE QUI LE RECOUVRE ICI DÉMONTRE QUE LES OUVRAGES D'OCTAVE UZANNE ÉTAIENT ALORS FORT PRISÉS DES AMATEURS ANGLAIS.
BEL EXEMPLAIRE FINEMENT RELIÉ A L'ÉPOQUE.
Prix : 800 euros
L’ÉVENTAIL par Octave Uzanne, illustrations de Paul Avril.
Paris, A. Quantin, 1882
1 volume grand in-8 (26 x 17 cm) de 143-(1) pages. Illustrations dans le texte imprimées dans différentes teintes (camaïeu de violet, vert, ambre, sépia, rose, bleu, etc), courant autour du texte.
Reliure de l'époque plein vélin teinté bleu-vert, dos lisse orné en long, plats richement décorés d'encadrements de roulettes dorées et d'un grand fer au centre avec le nom de l'auteur et le titre de l'ouvrage doré (sur les deux plats), roulette dorée sur les coupes, jeu de filets et roulettes dorés en encadrement intérieur des plats, tranches dorées (lingot), couvertures illustrées conservées (à l'état de neuf), doublures et gardes de moire blanche, charnières de cuir (reliure anglaise signée BIRDSALL & SON à Northhampton (Royaume Uni). Superbe état de conservation. Infimes traces. Intérieur immaculé.
Exemplaire du tirage à petit nombre sur beau papier vélin de cuve (vélin des Vosges). L’Éventail aurait été imprimé à 750 exemplaires outre les 2 séries de 100 exemplaires sur Japon. Les exemplaires furent rapidement épuisés en librairie.
TRÈS BEL EXEMPLAIRE DU VOLUME QUI FIT LA RENOMMÉE DE LITTÉRATEUR DU JEUNE OCTAVE UZANNE.
Belle et intéressante étude documentaire sur cet indispensable ornement de ces dames à travers le temps. Ouvrage au style empreint d'une certain préciosité et non dénué d'auto-dérision dans lesquel Uzanne, d'ailleurs très déçu, voire marqué à vie, d'avoir été considéré par trop de monde comme "le Monsieur de ces dames à l'éventail, etc" (dixit Antoine Laporte, bouquiniste et auteur d'un violent pamphlet contre Uzanne publié en 1893). Uzanne donnera en 1892 une édition bon marché, de format in-12, et sans illustration, dans laquelle il expliquera en préambule souhaiter donner à un public de lecteurs, et non plus à un public d'esthètes bibliophiles, ces textes pour pouvoir les apprécier à leur juste valeur. "cette fois-ci, ce n'est plus aux iconophiles que je m'adresse, mais à ces lettrés qui prétendent lire, apprendre et connaître..."
Au delà du contenu, ce livre, avec l'Ombrelle paru une année plus tard, sont parmi les premiers essais d'impression en couleur autour du texte en héliogravure. Les essais et les tâtonnements furent nombreux avant d'arriver à un résultat satisfaisant. Octave Uzanne s'explique sur ces difficultés dans une lettre datant de décembre 1881 qu'il adresse à un Ami des Livres : "[...] Comment résumer l’établissement d’un ouvrage qui est si compliqué et dont la fabrication – sans parler du texte – m’a demandé de si longues recherches et m’a fait franchir tant d’obstacles ? Le lecteur ou le curieux n’a pas à s’inquiéter de toute cette cuisine terrible d’un beau livre, et je vais tâcher de répondre succinctement à votre obligeante demande, dans le sens de l’insertion que vous pouvez faire. Les illustrations de ce livre offrent cette originalité qu’elles contournent le texte et l’encadrent ingénieusement. L’auteur et l’illustrateur ne font qu’un, le dessin interprète dans les marges les idées de l’auteur, et ces dessins sont d’une variété et d’une finesse d’exécution dont l’héliogravure seule pouvait rendre en les fac-similant les divers caractères : fusain, gouache, crayon, sépia, camaïeu, croquis au trait, sanguine, esquisses à la plume très poussées, tous les procédés en un mot dont un artiste peut se servir pour réaliser ses conceptions. Toutes ces illustrations gravées sur cuivre et tirées suivant les « manières » en différentes couleurs, ont d’abord été imprimées sur des presses en taille douce et il a fallu repérer ensuite, sur des presses à bras typographiques, le texte noir de l’ouvrage ; travail difficultueux au possible, si l’on songe au retrait du papier mouillé, aux inégalités du pointage, au foulage « à rendre imperceptible » dans la « retiration », à tous ces labeurs d’impression dont le public se rend malaisément compte. Pour arriver à la possibilité réelle de cette mise en œuvre originale, il a fallu que l’auteur fut à la fois inventeur, calculateur, artiste, chromiste, taille-doucier, typographe metteur en page et le reste – car ses idées même devaient se repérer dans les dessins déjà imprimés, alors que pour le lecteur, les dessins ne font que paraphraser le texte. Il faudrait plus de dix pages de détails techniques pour conter l’histoire de ce livre qui ouvre la série des ornements de la femme et qui ne pouvait être exécuté que par celui qui en a conçu la nouvelle manière. [...]".
LA FINE RELIURE ANGLAISE QUI LE RECOUVRE ICI DÉMONTRE QUE LES OUVRAGES D'OCTAVE UZANNE ÉTAIENT ALORS FORT PRISÉS DES AMATEURS ANGLAIS.
BEL EXEMPLAIRE FINEMENT RELIÉ A L'ÉPOQUE.
Prix : 800 euros
jeudi 17 décembre 2015
Bibliophilie : Les Poèmes antiques de Pierre Louÿs illustrés par Edouard Chimot (1949). Très beau tirage sur vélin crème à 70 exemplaires seulement, avec suite des 15 eaux-fortes en noir. Bel exemplaire.
Pierre LOUYS - Édouard CHIMOT, illustrateur
LES POÈMES ANTIQUES DE PIERRE LOUYS illustrés de 15 gravures en couleurs d’Édouard Chimot.
Georges Guillot, Paris, s.d. (1949)
1 volume in-folio (33 x 25,5 cm), en feuilles, sous couverture rempliée imprimée en rouge sur le premier plat, 89-(4) pages dont 15 eaux-fortes en couleurs hors-texte comprises dans la pagination. Écriture autographe de Pierre Louÿs en fac-similé (poème intitulé La mort de Sappho). A l'état proche du neuf, quelques pointes de rousseurs dans les marges de quelques feuillets. Emboîtage légèrement sali.
TIRAGE A 300 EXEMPLAIRES.
CELUI-CI, 1 DES 70 EXEMPLAIRES SUR PAPIER VÉLIN DE RIVES CRÈME A LA FORME AVEC SUITE DES 15 HORS-TEXTE EN NOIR SUR PAPIER DE RIVES BFK BLANC.
30 EAUX-FORTES AU TOTAL.
Cette très belle édition imprimée sur les presses de Manuel Robbe sous la direction d'Edouard Chimot, est toute à la gloire de la féminité. Ce volume contient les poèmes suivants : L'amadzone, Gibier divin, La première amertume, Le passant, La Sirène, Kypris Aphrodite, Elle se baigne, Plathis, Le retour des nefs, Première sextine, Sappho, Horizons, Cléopatre, Crépuscule, Vierge, L'idole, Le lit, Paysage, Méryem de Magdala, Regards, Le retour d'Adonis, Les pêcheurs, Orgie, Rythmes, Chrysis, La mort de Sappho, Artemis, Prière, Fleur d'eau, La nasarde, Les nymphes, A une nymphe de Diane, Pégase, Le boucoliaste, Epitaphe d'Heliodora, Chute du jour, Sonnet, Finale.
BEL EXEMPLAIRE DE CE JOLI LIVRE DANS UN TIRAGE RARE AVEC SUITE.
Prix : 950 euros
Bibliophilie : Les Poésies de La Monnoye bourguignon (1716). Unique édition de ces poésies publiés du vivant de l'auteur. Superbe exemplaire relié en maroquin de Padeloup. Rare.
[SALLENGRE - Bernard de LA MONNOYE]
POÉSIES DE M. DE LA MONNOYE DE L'ACADEMIE FRANCAISE. Avec son éloge, publiées par M. de S ***.
A La Haye, chez Charles Le Vier, 1716
1 volume in-8 (16,5 x 10,7 cm) de LVIII-244 pages. Vignette de titre à l'eau-forte par Bernard. 5 vignettes d'en-tête 7,5 x 3,7 cm par Bleyswik.
Reliure de l'époque plein maroquin rouge, dos lisse orné à la grotesque, triple-filet doré en encadrement des plats, roulette dorée en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier marbré, tranches dorées sur marbrure. Reliure attribuée à Padeloup d'après une ancienne note à la mine de plomb au verso de la garde marbrée "Bonne reliure de Padeloup". Très bel état. Infime restauration de qualité à l'extrémité de la coiffe supérieure (à peine visible). Légers frottements, un mors légèrement fendillé sans conséquence. Quelques rousseurs claires. Volume d'une grande fraîcheur.
PREMIÈRE EDITION.
JOLIE ILLUSTRATION EN MINIATURE.
"Edition [...] faite à l'insu de l'auteur, et renfermant plusieurs pièces trop libres et d'autres qui ne sont pas de lui [... du] seul recueil de poésies [...] imprimé de son vivant." (Peignot, Nouvelles recherches [...] sur [...] La Monnoye, Dijon, 1832, p. 91).
Sallengre, auteur de l'éloge placée en tête du volume, éditeur de ce Recueil, était un sincère admirateur de La Monnoye. Il a publié cette édition en conscience et de bonne foi, mais quelquefois sur des matériaux hasardés. (Peignot)
Bernard de La Monnoye (1641-1728) est l'archétype du bourguignon salé érudit du Grand Siècle, membre de l'Académie Française (1713). Il fit surtout une heureuse application de son talent en écrivant des Noëls dans le patois de son pays. Aimé Piron, père de l'auteur de la Métromanie et apothicaire à Dijon, s'était déjà essayé dans ce genre ; et ses petites pièces, adaptées aux circonstances, avaient joui d'une vogue extraordinaire. La Monnoye lui reprocha un jour sa manière expéditive qui l'empêchait de mettre dans ses compositions tout l'art et toute la finesse dont elles étaient susceptibles. L'apothicaire le défia de faire mieux et il répondit en publiant treize Noëls, sous le nom de Gui Barozai, dénomination par laquelle on désignait les riches vignerons de la Côte, porteurs de bas à coins de couleur rose. Seize autres Noëls parurent la même année (1700), et l'on put dire que La Monnoye avait tué son devancier. Ces chants populaires, où des grâces toutes nouvelles ornaient un dialecte naïf, mais pauvre et borné dans ses moyens, et où le sel de la satire remplaçait quelquefois une gaieté toujours ingénieuse, furent bientôt dans toutes les bouches ; ils pénétrèrent à la cour et y furent chantés. Des voix discordantes troublèrent ce concert de louanges ; une piété méticuleuse crut apercevoir dans des couplets, tout au plus malins, le dessein formel de tourner la Bible en ridicule. Un nommé Magnien, vicaire à Dijon, déjà plusieurs fois repris pour les écarts de son zèle, fit en chaire une violente sortie contre l'élégant badinage dont les mondains se laissaient charmer. On lui doit également l'édition du Ménagiana en 1715.
De ce recueil de Poésies, le bibliophile retiendra surtout les quelques poésies lestes qui s'y trouvent teintées d'anticléricalisme (La rage d'amour, La discipline, Les serins, etc.). On y trouve aussi quelques traits bacchiques sur les vertus du bon vin de Bourgogne.
SUPERBE EXEMPLAIRE PARFAITEMENT ÉTABLI A L'ÉPOQUE EN MAROQUIN ATTRIBUE A PADELOUP.
VENDU
mercredi 16 décembre 2015
Bibliophilie : Le Bric-à-Brac de l'Amour d'Octave Uzanne (1879). Edition originale tirée à petit nombre sur beau papier. Bel exemplaire en maroquin signé Affolter. De la bibliothèque Henri Thuile.
Octave UZANNE - Jules BARBEY D'AUREVILLY
LE BRIC-A-BRAC DE L'AMOUR par Octave Uzanne. Préface de Jules Barbey d'Aurevilly.
Paris, Edouard Rouveyre, 1879 [imprimerie Darantière, Dijon]
1 volume in-8 (20,5 x 13,5 cm) de XIV-178-(1)-(4) pages. Frontispice à l'eau-forte dessiné et gravé par Adolphe Lalauze.
Reliure demi-maroquin citron à larges coins, dos à nerfs richement orné aux petits fers avec petites pièces de maroquin en mosaïque, pièce de titre de maroquin lavallière, pièce de millésime de maroquin olive, tête dorée, relié sur brochure, non rogné, couverture bleue imprimée (par Marius Perret) conservée (les deux plats et le dos, en très bon état). Reliure de l'époque signée P. Affolter. Excellent état, proche du neuf. Signature autographe de Barbey d'Aurevilly reproduite en fac-similé à la fin de la préface.
ÉDITION ORIGINALE.
TIRAGE A PETIT NOMBRE SUR BEAU PAPIER VERGÉ DE HOLLANDE.
Le détail du tirage est le suivant : Tirage à petit nombre sur papier de Hollande (1.000 exemplaires selon Octave Uzanne lui-même). Il a été fait un tirage de luxe comme suit : 4 exemplaires imprimés sur parchemin, 6 exemplaires imprimés sur papier du Japon, 10 exemplaires imprimés sur papier de Chine, 30 exemplaires imprimés sur papier Whatman. Il a été également fait un tirage en deux couleurs (bleu flore et rouge minéral) à 50 exemplaires sur papier Whatman.
C’est le 5 décembre 1878 que sort des presses dijonnaises de l’imprimeur Darantière pour le compte d’Edouard Rouveyre, libraire et éditeur à Paris, un charmant petit volume intitulé le Bric-à-brac de l’amour (*) par Octave Uzanne, avec une préface de Jules Barbey d’Aurevilly. Il porte sur le titre la date de 1879. Cet ouvrage est orné d’un joli frontispice dessiné et gravé par Adolphe Lalauze. Il représente l’auteur en train de rêver le visage enroulé dans son bras gauche sur le dossier de son fauteuil, dans son cabinet, entouré d’angelots vire-voletant et jouant de la musique. Une plantureuse Vénus se trouve juste derrière lui. L’auteur rêve aux bénéfices et aux affres de l’amour, sans doute. Octave Uzanne a 27 ans. C’est la pleine sève du jeune homme aux appétits féroces de belles demoiselles qui s’exprime dans tout ce volume. Le 10 février de la même année avait paru son premier ouvrage de librairie Caprices d’un Bibliophile. Ce premier ouvrage ne s’aventurait pas encore sur les chemins de l’amour et des femmes qu’Uzanne empruntera tant et tant par la suite. Il donnera d’ailleurs à la suite du Bric-à-brac deux autres ouvrages dans la même veine le Calendrier de Vénus (1880) et les Surprises du Cœur (1881). Mais qui mieux qu’Uzanne pourrait parler de l’histoire de ce livre ? Voici ce qu'il écrit dans le catalogue de la vente d’une partie de sa bibliothèque en mars 1894 :
« … Il y a quinze ans déjà ! le Bibliophile débutait à peine dans les lettres, et ce livre du Bric-à-Brac était pour l’époque d’une véritable audace. – J. Barbey d’Aurevilly venait de publier les Diaboliques qui firent si grand bruit ; il réclama et lut les épreuves du Bric-à-Brac, et quand l’auteur le vint voir, inquiet de son verdict, tremblant à l’idée des critiques féroces dont J. B. d’A. était si volontiers prodigue, il se vit accueilli avec transport par le Preux de Valognes, aussi emballé cette fois qu’il était réservé d’habitude. « Votre livre, Monsieur, m’enthousiasme – s’écria-t-il, et je le veux dire… que voulez-vous de moi Monsieur ? une préface … un article du lundi au Constitutionnel ? – parlez, je suis à vos ordres, et je ferai pour vous ce que je vous dois pour le délicat plaisir que m’a causé votre livre… » Et comme ravi et confus, l’auteur s’excusait timidement sur les imperfections de cette œuvre hâtive : « Ah çà ! criait le grand Maître, me prenez-vous pour un flagorneur… ? Mais, Monsieur, écoutez ceci : vous seriez mon pire ennemi, je vous détesterais à la mort que je vous devrais encore les hommages que je vous décerne, pour la rareté des sensations littéraires que vous m’avez procurées… - Vous êtes mon créancier… je n’ai pas fait trois préfaces dans ma vie…, et encore les ai-je faites ? – Voulez-vous de moi pour la curiosité du fait comme préfacier de votre livre truculant qui m’a tout empoigné et conquis… ? » Et ce fut ainsi, en sa pauvre chambre de la rue Rousselet qu’il magnifiait par ses causeries incomparables et ses mots à panache, que Barbey d’Aurevilly improvisa la préface du Bric-à-Brac dont il n’avait lu que les deux tiers. Il regrettait, plus tard, le livre étant paru, de n’avoir pu faire ressortir le moraliste qu’il découvrit – disait-il, - dans les dernières pages du livre, parmi les aphorismes et les épigrammes sur les femmes, mais rien ici-bas n’est parfait et telle qu’elle se présente, cette préface aura suffi à donner satisfaction aux seules ambitions littéraires qu’ait jamais manifestées le bibliophile-écrivain, jusqu’ici très solitaire, et fort indépendant avant tout. – L’auteur du Bric-à-Brac n’est ni décoré, ni désireux de l’être ; il n’aspire à aucune académie, se soucie des hommes au pouvoir comme un poisson d’une pomme et ne se sent sollicité que par la seule liberté de tout faire et de tout dire sans trembler. Il pense que les charges, ou les honneurs, quoi qu’on en dise, endomestiquent toujours un homme – et ne grandissent que ceux qui ont la modestie de se trouver petits et de croire à leur exhaussement par les médiocres piédestaux que leur offre la vanité humaine. Cette préface écrite en polychromie extraordinaire, semée de poudre d’or avec ses paraphes, ses initiales solides, ses fusées graphiques, est certainement le plus curieux manuscrit qu’on ait conservé de l’auteur de la Vieille Maîtresse. L’illustration de ce livre dans les marges n’est qu’à l’état d’amorce. Cet exemplaire vaut d’être complété par des aquarellistes de talent qui trouveront sur le whatman à gros grain un excellent terrain pour s’essayer à la plume, au crayon et au lavis. Une remarque curieuse au sujet de ce livre. La couverture du Bric-à-Brac de l’amour montre un des premiers essais de tirage en couleur par gillotage. Il y a quinze ans, c’était encore peu de chose, mais, l’auteur cherchait déjà des procédés nouveaux. On sait combien la chromotypographie a progressé depuis. »
"Que contient ce Bric-à-Brac de l’Amour ? Outre la Préface de Barbey d’Aurévilly citée plus haut, l’auteur commence par un avis Aux honnestes dames de Paris. Viennent ensuite sept textes sur les femmes et l’amour sous forme de courts récits. Ce sont Le crachoir – Du mourir en amour – Un curieux maléfice – Les pulsations de l’attente – Bric-à-Brac du sentiment – Le libertinage – Une femme qui saute. On trouve à la suite un Cupidoniana ou recueil de sentences, maximes et autres aphorismes bien sentis sur l’amour et les femmes. Le volume s’achève sur une Post-face ou A qui a lu." (Bertrand Hugonnard-Roche)
Provenance : Exemplaire de la bibliothèque de Henri Thuile, bibliophile contemporain d'Octave Uzanne, avec son ex libris doré sur cuir vert.
BEL EXEMPLAIRE FINEMENT ÉTABLI A L'ÉPOQUE.
VENDU
Bibliophilie, Chasse et Gastronomie : La Chasse et la Table de Charles Jobey (1864). Edition originale recherchée. Exemplaire broché tel que paru.
Charles JOBEY
LA CHASSE ET LA TABLE. Nouveau traité en vers et en prose donnant la manière de chasser, de tuer et d'apprêter le gibier.
Paris, Furne et Cie, s.d. (1864)
1 volume in-18 (18,5 x 12 cm), broché, de (4)-294 pages. Exemplaire non coupé à l'exception du feuillet de titre (jamais lu). Dos du brochage intact. Beau papier vélin blanc. Très frais.
ÉDITION ORIGINALE.
Exemplaire sans le frontispice gravé qui manque souvent.
"La Chasse et la Table est une reproduction fidèle de la physionomie, de la constitution naturelle du gibier français vers 1860, une étude physiologique de son caractère, de ses mœurs, de ses habitudes. L'ouvrage traite aussi, d'après les meilleurs maîtres et au point de vue culinaire le plus élevé, des différentes manières d'apprêter, d'Assaisonner et de servir le poil et la plume sur les tables qui se respectent : " La chasse et la cuisine sont sœurs. Un chasseur qui ne sait pas apprêter au moins quelques pièces du gibier qu'il tue, ne peut être considéré comme un digne compagnon de Saint Hubert : c'est un tireur, un simple tireur, hélas ! comme il en existe malheureusement trop aujourd'hui !" (Oberlé, 677).
Charles Jobey (1812-1877) est né normand, homme de lettres, chasseur et gastronome, il donne ici un bréviaire en vers et en prose sur la manière d'apprêter le gibier et les petits animaux chassés à poils ou à plumes : le Chevreuil, le Tétras, la Bécasse, l'Alouette, la Grive, l'Ortolan, etc.
"La chasse et la cuisine sont soeurs. Un chasseur qui ne sait pas apprêter au moins quelques pièces du gibier qu'il tue, ne peut être considéré comme un digne compagnon de Saint Hubert : c'est un tireur, un simple tireur, hélas ! Comme il en existe malheureusement trop aujourd'hui !". (extrait)
Références : Vicaire, 465 ; Bitting, p.246 ; Oberlé, 677 ; Thiébaud, 519
BEL EXEMPLAIRE, TEL QUE PARU. RARE DANS CETTE CONDITION DE FRAÎCHEUR.
VENDU
mardi 15 décembre 2015
Le Bourgeois gentilhomme de Molière illustré par Albert Dubout (1954). 1 des 500 exemplaires sur grand vergé d'Arches. Bel exemplaire.
MOLIÈRE - DUBOUT, illustrateur
LE BOURGEOIS GENTILHOMME. Illustrations de Dubout.
Paris, Imprimerie Nationale, André Sauret éditeur, s.d. (1954)
1 volume in-4 (25 x 19,5), broché, 209 pages, 24 aquarelles d'après les dessins originaux d'Albert Dubout, mises en couleurs à l'aquarelle à la main par Maurice Beaufumé. Emboîtage de l'éditeur (légèrement frotté au dos). Volume en parfait état, avec la suite en noir des 20 dessins au trait de Dubout.
PREMIER TIRAGE DES ILLUSTRATIONS DE DUBOUT.
1 DES 500 EXEMPLAIRES SUR VERGÉ D'ARCHES AVEC SUITE.
Le détail du tirage est : 5.000 ex. sur vélin d'Arches (sans suite) ; 500 ex. sur grand vergé d'Arches (avec suite) et 100 ex. hors commerce.
Les Œuvres de Molière illustrées par Albert Dubout ont parues en 8 volumes entre 1953 et 1954. Ce monument éditorial de grand luxe est sans aucun doute le plus luxueux ensemble illustré par l'artiste.
Albert Dubout (1905-1976) a illustré de très nombreux ouvrages classiques, de Molière à Pagnol en passant par Boileau et Rabelais, sans oublier quelques ouvrages érotiques du divin marquis de Sade. Sa verve satirique s'exerce ici avec brio. Les aquarelles au pochoir par Maurice Beaufumé sont d'un coloris vif et précis. Le tirage sur superbe papier vergé d'Arches rehausse le tout pour faire un superbe volume.
BEL EXEMPLAIRE DU TIRAGE A 500 EXEMPLAIRES AVEC SUITE.
VENDU
L'Ecole des Femmes suivies des Précieuses ridicules de Molière illustrés par Albert Dubout (1954). 1 des 500 exemplaires sur grand vergé d'Arches. Bel exemplaire.
MOLIÈRE - DUBOUT, illustrateur
L'ÉCOLE DES FEMMES suivies des PRÉCIEUSES RIDICULES. Illustrations de Dubout.
Paris, Imprimerie Nationale, André Sauret éditeur, s.d. (1954)
1 volume in-4 (25 x 19,5), broché, 214 pages, 20 aquarelles d'après les dessins originaux d'Albert Dubout, mises en couleurs à l'aquarelle à la main par Maurice Beaufumé. Emboîtage de l'éditeur (légèrement frotté au dos). Volume en parfait état, avec la suite en noir des 20 dessins au trait de Dubout.
PREMIER TIRAGE DES ILLUSTRATIONS DE DUBOUT.
1 DES 500 EXEMPLAIRES SUR VERGÉ D'ARCHES AVEC SUITE.
Le détail du tirage est : 5.000 ex. sur vélin d'Arches (sans suite) ; 500 ex. sur grand vergé d'Arches (avec suite) et 100 ex. hors commerce.
Les Œuvres de Molière illustrées par Albert Dubout ont parues en 8 volumes entre 1953 et 1954. Ce monument éditorial de grand luxe est sans aucun doute le plus luxueux ensemble illustré par l'artiste.
Albert Dubout (1905-1976) a illustré de très nombreux ouvrages classiques, de Molière à Pagnol en passant par Boileau et Rabelais, sans oublier quelques ouvrages érotiques du divin marquis de Sade. Sa verve satirique s'exerce ici avec brio. Les aquarelles au pochoir par Maurice Beaufumé sont d'un coloris vif et précis. Le tirage sur superbe papier vergé d'Arches rehausse le tout pour faire un superbe volume.
BEL EXEMPLAIRE DU TIRAGE A 500 EXEMPLAIRES AVEC SUITE.
Prix : 250 euros
Le Malade imaginaire de Molière illustré par Albert Dubout (1954). 1 des 500 exemplaires sur grand vergé d'Arches. Bel exemplaire.
MOLIÈRE - DUBOUT, illustrateur
LE MALADE IMAGINAIRE. Illustrations de Dubout.
Paris, Imprimerie Nationale, André Sauret éditeur, s.d. (1954)
1 volume in-4 (25 x 19,5), broché, 211 pages, 20 aquarelles d'après les dessins originaux d'Albert Dubout, mises en couleurs à l'aquarelle à la main par Maurice Beaufumé. Emboîtage de l'éditeur (légèrement frotté au dos). Volume en parfait état, avec la suite en noir des 20 dessins au trait de Dubout.
PREMIER TIRAGE DES ILLUSTRATIONS DE DUBOUT.
1 DES 500 EXEMPLAIRES SUR VERGÉ D'ARCHES AVEC SUITE.
Le détail du tirage est : 5.000 ex. sur vélin d'Arches (sans suite) ; 500 ex. sur grand vergé d'Arches (avec suite) et 100 ex. hors commerce.
Les Œuvres de Molière illustrées par Albert Dubout ont parues en 8 volumes entre 1953 et 1954. Ce monument éditorial de grand luxe est sans aucun doute le plus luxueux ensemble illustré par l'artiste.
Albert Dubout (1905-1976) a illustré de très nombreux ouvrages classiques, de Molière à Pagnol en passant par Boileau et Rabelais, sans oublier quelques ouvrages érotiques du divin marquis de Sade. Sa verve satirique s'exerce ici avec brio. Les aquarelles au pochoir par Maurice Beaufumé sont d'un coloris vif et précis. Le tirage sur superbe papier vergé d'Arches rehausse le tout pour faire un superbe volume.
BEL EXEMPLAIRE DU TIRAGE A 500 EXEMPLAIRES AVEC SUITE.
VENDU
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