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mercredi 18 février 2015
Les Martyrs de Chateaubriand (1809). Edition originale brochée (non restaurée). "une épopée en prose qui était comme l'application des théories littéraires du Génie du christianisme, et où Chateaubriand met en présence le paganisme expirant et la foi nouvelle achetant ses triomphes par le martyr" (Larousse).
François-René de CHATEAUBRIAND
LES MARTYRS OU LE TRIOMPHE DE LA RELIGION CHRETIENNE, par F. A. DE CHATEAUBRIAND.
Paris, Le Normant, 1809
2 volumes in-8 (22 x 14 cm), brochés, XXIV-414 et 403-(1)-(10) pages. Bien complet du feuillet d'errata à la fin du tome 2 qui corrige 4 fautes dans le tome 1. Bien complet du catalogue du libraire Le Normant (10 pages). Papier caramel de l'époque, reste de pièce de titre en papier imprimé au tome 2, l'étiquette au dos du tome 1 manque. Quelques coins roulés et quelques fentes au papier de couverture, mais les dos ne sont pas cassés, brochage solide. Intérieur frais. Beau papier chiffon sans rousseurs. Déchirure transversale à 2 feuillets du tome 1, sans manque, sans incidence sur la lecture.
ÉDITION ORIGINALE
Les Martyrs est une épopée en prose et une œuvre apologétique de François-René de Chateaubriand publiée en 1809. Elle mêle fiction et réflexion philosophique. L'œuvre ressemble moins à un roman qu'à une épopée où Chateaubriand, à travers l'évocation de martyrs chrétiens, glorifie le merveilleux d'inspiration chrétienne et réalise une synthèse du mégalithisme et de l'ossianisme. (Wikipédia).
Eudore était un officier romain converti au christianisme. Gouverneur de Condate au iiie, il fit libérer Velléda, fille d'un grand druide et elle-même druidesse qui avait été livrée à Rutilius Gallicus, puis conduite à Rome, pour avoir soutenu en 69-70 la révolte des Bataves (peuple germanique qui habitait la Hollande méridionale actuelle) contre l'empereur romain Titus Flavius Vespasien (9-79). La révolte était conduite par Civilis mais Velléda poursuivra la lutte après la soumission de ce dernier. Prisonnière puis libérée, Velléda tomba follement amoureuse d'Eudore, mais le chrétien refusa de rencontrer la prêtresse germanique. Éprise de ce dernier, qui se refuse à la rencontrer, "elle resta longtemps appuyée contre un arbre à regarder la forteresse" (Chateaubriand, Les Martyrs). De dépit, Velléda finit par se trancher la gorge. La fin d'Eudore ne sera guère plus heureuse. Il périra, avec sa bien-aimée Cymodocée, dans l'arène, sous les crocs d'un tigre "connu pour sa férocité". Avec cette figure, Chateaubriand met en scène, encore une fois, la tentation qui rapproche deux amants de cultures différentes et, pour une fois, la transgression de l'interdit.
"une épopée en prose qui était comme l'application des théories littéraires du Génie du christianisme, et où Chateaubriand met en présence le paganisme expirant et la foi nouvelle achetant ses triomphes par le martyr" (Larousse).
OUVRAGE CLASSIQUE TOUJOURS RECHERCHÉ, RARE DANS SA FRAGILE VERSION BROCHÉE.
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