mardi 3 novembre 2015

La Moralité du mauvais Riche et du Ladre (réimpression à 40 exemplaires seulement d'une impression en gothique français de la fin du XVe siècle ou début du XVIe siècle). Rare.




MORALITÉ DU MAUVAIS RICHE ET DU LADRE, à douze personnages.

A Paris, Chez Silvestre, Libraire, 1833 [réimpression d'une impression en gothique français de la fin du XVe ou début du XVIe siècle] [imprimerie de A. Pinard, Quai Voltaire, n°15]

1 volume petit in-8 (18 x 10,5 cm) de 2 feuillets + 16 feuillets don 1 page de titre illustrée d'un grand bois.

 Reliure de l'époque demi-basane verte avec petits coins, dos lisse orné en long, fers dorés rocaille, plats de papier vert, garde de papier marbré. Imprimé sur beau papier vélin fort. Reliure légèrement frottée, cuir recollé au dos (peu visible), quelques frottements sur les plats, reliure solide et décorative.

TIRAGE A 40 EXEMPLAIRES SEULEMENT.

1 DES 24 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE FRANCE DE LA FABRIQUE DE BLAUW A RIVES.

Le détail du tirage est le suivant : 2 ex. sur peau de vélin ; 4 ex. sur Chine ; 10 ex. sur Hollande ; 24 ex. sur papier de France.

Il nous paraît utile et intéressant de reproduire ici la note de l'éditeur :

"Cette réimpression copie figurée de la Moralité du mauvais Riche et du Ladre a été faite sur l'exemplaire de la Bibliothèque Royale. Il existe de cette Moralité deux éditions, imprimées en caractères gothiques, à la fin du XVe siècle ou au commencement du XVIe siècle : l'une, petit in-4°, et l'autre, petit in-8°, toutes les deux de seize feuillets. En 1823, M. Pontier publia à Aix une réimpression de cette Moralité ; l'extrême rareté des premières éditions la fit rechercher avec empressement ; mais sous le rapport de l'exécution typographique elle ne peut entrer en comparaison avec les reproductions de ce genre éditées depuis quelques années : si on en fait un examen plus approfondi, on s'aperçoit que l'éditeur n'avait pas à sa disposition les caractères de certaines abréviations fréquemment employées dans les anciens livres, en sorte qu'il a imprimé quidè pour quidem, Abrahà pour Abraham, innovations dont les lecteurs n'ont pas que malgré l'annonce d'une scrupuleuse exactitude, il serait facile d'indiquer un certain nombre de fautes qui ne devraient point exister si l'éditeur s'était appliqué, comme il le dit, à imiter exactement l'original jusques dans les fautes. C'est ce dont les lecteurs pourront se convaincre en comparant cette copie figurée avec la réimpression de M. Pontier. Nous avons pensé que cette dernière n'étant pas en harmonie avec les réimpressions modernes, cette Moralité mieux reproduite trouverait encore faveur auprès des bibliophiles. S [pour Dilvestre]."

Cette réimpression a très petit nombre, de grande qualité, a été faite aux frais du Prince d'Essling, célèbre bibliophile. (Cf. Brunet, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, etc.)

Si les deux éditions ancienns de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle sont rarissimes (pour ne pas dire inaccessibles), cette belle réimpression à 40 exemplaires seulement, ne l'est pas moins.

Provenance : étiquette imprimée de l'époque marquée : RESID. GANDAV. S. J. Litterae (n° de classement).

BEL EXEMPLAIRE EN CONDITION D’ÉPOQUE.

Prix : 500 euros